Et si on allait ailleurs ?

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On en voit un, on en voit deux.. A chaque fois, arrêt de la voiture, tout le monde sors et mitraille. Puis on repars et hop, même topo 500m plus loin ! La route n’est pas très longue mais à cette allure, elle nous a pris une bonne partie de la journée. De quelle route parle t-on ? De la piste reliant Mendoza à Uspallata via Villavicencio, la RP52. C’est la route historique pour aller au Chili, c’est sur ce chemin qu’est passé à l’époque le général San Martin.

OLYMPUS DIGITAL CAMERALa route passe dans des coins désert sans aucune habitation, sauf les anciens thermes de Villavicencio. Elle est bien escarpée et lorsqu’il y a du vent, les pierres volent. Heureusement, sauf de la grosse poussière, les pierres nous ont évité !

Avant d’arriver au col qui offre normalement une magnifique vue sur l’Aconcagua, au détour d’un virage, c’est un troupeau d’une trentaine de bête que nous croisons. Mais enfin, de quoi s’agit-il, de lamas ?

En fait non et oui. Ce sont des guanacos, un cousin proche du lama mais sauvage et plus petit. Ils sont cependant tous de la famille des camélidés, comme le chameau et le dromadaire… En Argentine, selon le lieu, on peut trouver :

  • le lama : l’animal le plus grand avec un long cou, domestiqué, qui était surtout utilisé pour le portage du matériel (il n’y avait ni de chevaux, ni d’âne en Amérique avant l’arrivée des européens) ;
  • l’alpaga : c’est le mouton des Amériques. Il est plus petit et bien plus velu que le lama. C’est un animal domestique beaucoup plus répandu que le lama car les indigènes ont besoin de sa laine ;
  • 20140608_121813_0108_pfz200le guanaco : l’animal est sauvage et habite surtout en Argentine le long de la cordillère où il reste le plus souvent sous la barre des 4 000 mètres ;
  • la vigogne : l’animal est sauvage aussi. C’est la plus petite des quatre. Elle aime les hauteurs entre 3 500 et 5 800 mètres. On la trouve donc surtout au nord de l’Argentine et du Chili ainsi qu’en Bolivie évidemment.

Je ne sais pas vous mais moi je les aime beaucoup, ces quatre petites bestioles. J’en ramènerais bien quelques unes pour nous tenir compagnie l’hiver prochain !

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