Poubelles marines

Voyage dans l’ouest du pays… Et un jour tombe la mer, finit la terre infinie, le trait de côte se dessine et marque la fin d’un territoire, la fin de la marche vers le couchant.

Pour approfondir le voyage, quoi de mieux qu’un paquebot qui vous emmènerait très loin dans les Amériques. Sur ces navires aux dimensions hectométriques, l’air peut bizarrement manquer dans les salles fermées des multiples niveaux. Des manches à air, véritables bouches d’aération, aspirent l’éther extérieur pour le disperser dans l’hyper-structure.

Ici, point de cela, nous n’avons pas encore quitter la terre ferme. Nous attendons simplement l’heure de notre ferry car le peu de fond dans la baie n’autorise pas l’amarrage de plus gros navires. Nous sommes à Fromentine, là où la route s’arrêtait mais ne s’arrête plus ! Mais cela est une autre histoire…

Ainsi, afin de placer les futurs passagers dans l’ambiance d’une grande traversée et aussi afin d’essayer de préserver l’embarcadère des détritus classiques d’une zone de forts échanges, des poubelles ont été régulièrement placées sur les quais. Des poubelles manches à air pour aspirer toutes salissures, toutes mauvaises odeurs… Deux font face à l’entrée de la gare maritime, une est sur la promenade des «anglais» !

À vous d’en faire l’inventaire complet lors de votre prochain passage.

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