Dans l’œil

Parfois une photographie complètement ratée donne un résultat sympathique, un effet visuel. C’est à mon sens le cas de celle-ci, même si elle ne ressemble à rien. L’objectif de Karel était de prendre avec mon téléphone de base, un premier prix dans une grande surface il y a un an, une photographie en utilisant une lunette binoculaire longue vue. Vous voyez, ces jumelles en acier qu’on trouve régulièrement sur les points de vue touristique (et malheureusement souvent payantes et hors de prix).

Notre site d’étude était le sommet de l’Aiguille Rouge à 3227 m d’altitude et heureusement, la lunette y est gratuite (merci le prix des forfaits de skis). Nous avons pu ainsi faire plusieurs essais avec des réglages pifométriques sachant que la lumière ambiante (de la neige blanche tout autour et une mer de nuage située 300 m en dessous) éblouissante cachait toute vision de l’écran dudit téléphone (tout le monde n’a pas un modèle avec fort contraste). Parfois cela ne donne rien, parfois un paysage s’affiche… C’est un subtil jeu sur la position respective entre l’oculaire et l’œil du téléphone. Surtout ne pas trop les coller, ni trop les éloigner !

Ainsi, point la peine de faire une découpe, laser ou imaginaire, ronde autour de l’image pour faire croire à une longue vue, c’est naturel, aucun traficotage ! La bosse distante se retrouve proche, à portée de main. Elle devient pyramide. Laquelle est-ce sur une carte ? Bonne question. N’ayant examinée les images que plusieurs jours plus tard, impossible de savoir dans quel azimut l’objectif avait été positionné par Karel. Ainsi, il est préférable de ne pas faire de pronostic qui n’aurait que très peu de chance de viser juste !

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