Graver dans le sol

Comment conserver une information 10, 20 ou 30 ans sans la perdre ? C’est pas toujours aussi facile que cela notamment lorsqu’il s’agit de données géographiques, des plans de canalisation… L’expérience montre qu’on ne sais plus toujours très bien ou passe les anciens tuyaux.

Et pourtant, depuis des années, l’informatique et des logiciels d’aides ont été développés. Les GIS ou en français les SIG (Système d’Information Géographique) ont pris un poids capital dans nos sociétés actuelles. On était tous, moi le premier, à ne pas bien comprendre la stratégie de Google lors des début de Google Maps en 2004 aux États-Unis, puis en 2006 chez nous. Avec la généralisation du GPS, on comprends mieux à présent la vision des fondateurs d’Alphabet.

Cependant, on a beau avoir un serveur PostGIS à jour et des plus performants, il n’est pas toujours facile d’y intégrer les anciennes données ni de certifier la qualité d’une donnée numérique. L’information, ainsi marqué dans l’élément, à toutes les chances de vivre aussi longtemps que l’élément lui même.

Un truc simple qui se fait à Paris sur les trottoirs en super beau goudron lisse (c’est rare d’avoir un goudron aussi parisien en province) consiste à marquer d’un fer rouge le sol avec le numéro de la pièce. À vu de nez, je dirais que cette pièce de goudron date du lundi 3 août 2009, un peu plus de 8 ans avant ma mise en boite noire. Cela semble crédible même si le début août n’est peut être pas la période la plus propice à ce type de travaux dans la capitale.

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