Le réducteur de vitesse

En mer pour une aventure méconnue mais extraordinaire. C’est la première (ou une des premières) bande dessinée de Christophe Blain publiée 1999 suite à son passage dans la marine française.

Les bateaux de la marine sont parfois des bateaux impossibles. Sur cette idée, on monte donc à bord d’un cuirassé complètement impossible à vivre ou tout tourne autour de la salle des machines et notamment du fameux réducteur de vitesse (sauf les moteurs lents qui sont en prises directe – aux alentours de 120tr/min, il y a toujours un réducteur entre le moteur diesel et l’hélice).

Dès les premières pages, on reconnaît déjà le style Blain que l’on verra ensuite un peu partout dans son œuvre, en particulier dans Isaac le Pirate. Les personnages sont caractéristiques, ne choquent pas bien qu’ils puissent avoir un tête carré ou un nez super long. Au fur et à mesure de l’histoire, les planches peuvent changer de couleur, être à dominante noir et jaune ou rouge et noir ou vert et noir ou … ou normale ! Les changements collent vraiment aux émotions que l’auteur souhaitent faire passer.

Au fil des pages, nous allons enfin entrer dans l’antre de la machine, le fameux réducteur, cette superbe machinerie d’une dimension, d’une complexité et d’une puissance tout simplement incroyable. Évidement, un grain de sable va se mettre dans cette belle mécanique et la BD explose alors dans pas mal de direction mais je ne vais rien dévoiler ici !

Le seul hic avec ce réducteur de vitesse est de le trouver. Il n’est plus édité, peu accessible d’occasion et rarement en bibliothèque. Donc si un jour vous tombez dessus, n’hésitez pas à prendre 1h de votre précieux temps pour le lire tranquillement.

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