Retrocycle

En ce début du mois d’août 2018, il est temps de reprendre le vélo pour un petit tour dans Cochabamba, troisième ville Bolivienne, siège du Parlement sud-américain, et perchée à la faible altitude de à 2600m.

Le problème est que ma clavicule n’est pas encore complètement réparée… Il ne faut pas faire le zouave mais aussi ne pas trop s’appuyer dessus ! Ainsi, il ne faut pas d’après le loueur un VTT comme ceux qu’on choisit les enfants.

Je pars donc sur une vieillerie inutilisable avant de tomber sur celle-ci. On regonfle les pneus slick craquelés dont les jantes ne tournent pas complètement ronds. À noter que ce type de pneus sans sculptures est strictement interdit sur route ouverte, mais nous ne sommes pas en France. On va donc dire qu’on a le droit.

C’est parti.

Je ne roule pas vite, le début de la balade est principalement dans les rues de la ville. Les freins fonctionnent très mal, il faut dire que ce sont des antiquités. Qui utilise encore des freins de type tambour sur un vélo ? Il n’y a pas de mâchoire pinçant la jante. À moins de serrer comme un malade des deux mains une poignée de frein (super pratique lorsqu’on roule), impossible de bloquer une roue…

On ne risque guère de déraper sur ce vélo !

Avec les couinements et les grincements réguliers, impossible de passer inaperçu. Au moins, les personnes s’écartent sans qu’on les klaxonnent, élément de toute manière absent de l’équipement.

Pas de vitesse prévue, cela tombe bien, je ne dois pas aller vite ! L’avantage est d’avoir un réglage en moins. Pas de problème de dérailleur en vu. Il y a juste une petit côte raide sur le parcours où quelques vitesses sur le pignon arrière auraient été les bienvenues.

Au final, mine de rien, ce vélo vétuste, certainement un des plus vieux à rouler ce jour là, je l’aime bien. Il a quand même fait un sacré tour dans la ville mais cela est une histoire méritant une pleine page a elle seule.

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