Sans filet

Avec les coups de vent régulier, le bord du toit en acier zingué de cette maison avait fini par partir, envolé… Plus rien pour protéger la planche en bordure.

Ce n’est pas lors du printemps hyper humide de l’année 2018 qu’il fallait monter la haut pour une réparation certes nécessaire mais pas non plus urgente. Autant attendre les beaux jours, les jours secs et pour se promener la haut.

Après un ou deux aller et retour histoire d’aller chercher la pièce ou le clou qu’il manque, bing bing bing, c’est en place. Évidement, comparer aux autres pièces, cela brille un peu trop mais d’ici quelques mois, sans échec possible, le temps aura rendu tout cela bien mat.

Bien que la pente de ce toit ne soit pas la plus raide des maisons du coin, je me suis quand même dis que le bonhomme était gonflé de monter tout seul la haut, sans coéquipier, sans assurance… Imaginons un instant qu’il glisse et tombe. De trois étages de haut, je ne lui donne guère de chance de remarcher un jour.

Alors que pour les travailleurs des entreprises, au moins de la fonction publique, on nous gonfle avec la notion de travailleur isolé même dans le cas d’un travail à son bureau avec un clavier pour seul compagnon, les artisans peuvent se promener seul sur les toits sans soucis. Je trouve qu’il y a un peu deux poids deux mesures.

Peut être pourrait-on assouplir certaines règles et durcir d’autres ?

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