Courbes de niveau

Déjà mi-janvier et pas la moindre neige en plaine cet hiver. Il pleuvait cet après midi à 1600 m d’altitude sur le plateau du Vercors. Le climat pars en vrac… Que sommes nous en train de faire ?

Dans une petite mare, pas tout à fait un mare d’ailleurs car il s’agit d’un déversoir d’eau de pluie, un boitou comme on disait en Normandie lorsque j’étais encore tout petit, il restait assez d’eau début janvier afin qu’elle gèle. Et que se passe t-il lorsque le niveau de la mare baisse plus vite que la glace ne se crée ? Elle casse, tout simplement…

La mare ? Non la glace !

On a ainsi un effet courbes de niveau qu’on imagine dans un paysage sans jamais les voir en vrai, sauf a être en voyage dans les anciennes montagnes andines, chinoises ou malgaches cultivées en terrasse. Ici, tout est à nos pieds. Pourquoi faire des milliers de kilomètres en avion alors que la beauté est sous nos pieds.

Quelques bulles, quelques cailloux, quelques éléments de verdures se mêlent au verre aqueux de la surface dure. Les perturbations et défauts ne le rendent que plus esthétique. Le verre parfait n’est beau que sur nos vitres car il se fait oublier de nos yeux tournés vers le lointain…

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