ICE

C’est peut être, certainement, sûrement, mon titre le court depuis le début de cette longue série. Cependant, je n’y peux rien, ce train légèrement futuriste qui nous vient du passé n’est autre qu’un ICE allemand.

En France, on a toujours tendance à sous estimer les trains allemands. Il faut dire qu’avec nos TGV, on se croie les rois du monde !

On voit ici que le train rapide germanique sait aussi s’accoupler deux à deux, sans jamais faire de petit. La forme blanche et noire donne une impression aérodynamique renforcé, est-ce parce que cela fait penser aux avions ? C’est certainement pas innocent avec le fin liserait rouge sur le bas qui augmente cette impression de vitesse.

Pour enchaîner sur un point négatif, on voit clairement qu’il y a un boggie à l’extrémité de chaque voiture. Il n’y a pas d’anneau d’intercirculation, le fameux anneau qui est presque devenu la marque de la grande vitesse à la française. Pas à dire, cette architecture à boggie semble quand même d’un autre siècle, même si elle est toujours très efficace.

Elle est d’ailleurs pour une raison assez simple, sur un ICE, tous les essieux sont moteurs. La motorisation asynchrone est répartie sur l’ensemble du train. Pas besoin sur ce train d’avoir une locomotive à l’avant. C’est un choix opposé à celui qu’avait fait la SNCF. De ces deux choix ont donné deux trains à l’origine très différents. Ce qui est extraordinaire, c’est qu’avec le temps, il y a de plus en plus d’élément commun entre les deux chemins. Le prochain TGV aura lui aussi cette motorisation.

Mine de rien, on est face à deux ICE 3, la dernière génération d’ICE datant de l’an 2000 tout de même. Il y a bien un train pendulaire qui a été créé ensuite mais c’est plus afin d’augmenter la vitesse sur les lignes classiques que d’améliorer la performance sur les lignes dédiées.

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.