L’avion des eaux

Il y a quelque temps déjà, j’évoquais la planche à foil. C’était en 2014. Depuis, l’eau à coulée sous les ponts et les foils se démocratisent de plus en plus, pour le plus grand bonheur des baigneurs et des poissons hachés menu ! À vrai dire, je ne sais pas bien s’il y a plus d’accident, mais il faut avouer que les engins tracent et filent sur l’eau à une allure démentielle. C’est d’autant plus vrai dans l’embouchure de la ria d’Étel, bien ventée les après midi et bien protégée de la houle. La mer plate aide toujours à la performance.

Une planche à voile renversée sur le dos, le foil la queue en l’air ressemble étrangement à un planeur qu’on lancerait d’une main ferme. Celui-ci virevolterait dans les airs avant de revenir voir son propriétaire. Cependant, peu de risque de voir le foil faire le tour de la baie et revenir à son propriétaire tout seul. À la première gamelle, la planche file tout droit au fond de l’eau et s’arrête net. À charge au propriétaire de nager pour le retrouver. On est donc loin de l’objet boomerang australien.

L’objectif principal du chroniqueur aujourd’hui est de ne pas se prendre un retour dans les dents !

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