Mappemonde

C’est à la belle Sofy que je dois cette image de notre monde. Elle m’a passé ce lien il y a bien 18 mois en arrière… Cela fait donc un bout de temps que je souhaitais la partager et puis la Terre à tourner, l’eau à couler sous mon lit et je me suis endormi !

Après les marées, mettons donc notre Terre à plat. Rassurez vous, je vais faire plus court que dimanche dernier. Dans le cas présent, l’auteur a de plus pris le temps de très bien expliquer sa démarche, je ne vais donc pas le paraphraser en moins bien.

Cette projection est donc l’œuvre de Patrick Étienne, un breton à la retraite au Conquet. Dans un article au format pdf, l’intégralité de sa démarche est expliquée. L’idée derrière tout projection est de mettre la terre à plat. Or tout un chacun sais depuis sa petite enfance qu’il est impossible de mettre une surface à double courbure sur une feuille de papier sans déformer le motif dessiné à la surface. Il faut donc faire des choix. Le plus connu est bien sur Mercator ! C’est un super choix pour les navigateurs car il conserve les angles ce qui est capital lorsqu’on navigue aux instruments. C’est une des raisons de son succès depuis si longtemps, et de la déformation de la Terre dans notre inconscient collectif à la vue Mercator.

La notion de surface est un point très important en géopolitique. Ramener le nombre d’habitant, le PIB, le bilan carbone aux surfaces des pays à du sens. Mr Étienne a donc chercher une projection minimisant au maximum les déformations des surfaces émergés (les continents), déplaçant les inégalités sur les océans. Cela ne fera pas l’affaire des pêcheurs mais comme nous l’avons dis, une carte ne pourra nous piloter tous !

Je vous laisse lire le pourquoi du comment mais cette vision ainsi des terres émergés est tout simplement géniale. Pleins de pays que nous voyons au travers d’une loupe ou qui se sont rétrécis au lavage retrouve ici une dimension perdue.

À afficher de suite dans votre bureau !

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Pourquoi y a t-il deux marées par jour ?

Cette question très simple, je me la suis posé plusieurs fois par le passé sans jamais vraiment prendre le temps d’y répondre ou de lire ici ou là une réponse. Puis ce vendredi, j’ai finit par regarder.

La marée est une histoire de Lune et de gravité. Oui mais pourquoi deux par jour ?

Le Guichet du Savoir :
« Cette force est d’autant plus intense que les deux objets sont proches et que leurs masses sont importantes. Ainsi la Lune attire la Terre avec une force moyenne dépendant de la distance entre leurs centres. La surface de la Terre faisant face à la Lune est plus proche de celle-ci que son centre et est donc plus attirée. L’eau des océans aura donc tendance à se gonfler de ce côté. A l’opposé de la Terre sa surface est plus loin de la Lune, donc moins attirée.
Si on considère que la surface du globe est formée majoritairement d’eau alors la terre prendrait la forme d’un ellipsoïde dont le grand axe est dirigé vers la Lune. Les extrémités de cette ellipse forment des bourrelets pointés vers la Lune et à l’opposé ; il y a ainsi en permanence deux zones de marée haute sur Terre. »

Ou la la, une ellipse magique est la cause du passage de une à deux marées.

UdPPC Auvergne (Union des professeurs de physique et de chimie) :
« Ainsi la Lune attire la Terre avec une force moyenne dépendant de la distance entre leurs centres. La surface de la Terre faisant face à la Lune est plus proche de celle-ci que son centre et est donc plus attirée. L’eau des océans aura donc tendance à se gonfler de ce côté. A l’opposé de la Terre sa surface est plus loin de la Lune, donc moins attirée.
Si on considère que la surface du globe est formée majoritairement d’eau alors la terre prendrait la forme d’un ellipsoïde dont le grand axe est dirigé vers la Lune. Les extrémités de cette ellipse forment des bourrelets pointés vers la Lune et à l’opposé ; il y a ainsi en permanence deux zones de marée haute sur Terre. »

Ou la la, on reprend le texte du Guichet du Savoir (ou inversement) mais on supprime la phrase qui titille l’oreille : « A l’opposé de la Terre sa surface est plus loin de la Lune, donc moins attirée ». Mais pourquoi une bosse alors à l’opposé ?

Vikidia :
« Le mouvement réel des particules (celui qui provoque la marée) est donc donné par la différence (la force résultante) entre la force centrifuge et la force gravitationnelle qui affectent chaque particule en un point donné de la surface terrestre. Cette force résultante éloigne les particules sur la partie terrestre la plus éloignée de la Lune, car à cet endroit la force centrifuge est supérieure à la force gravitationnelle; elle fait donc monter le niveau de l’eau des océans.
Cette force résultante rapproche les particules de la Lune sur les parties terrestres qui sont les plus proches de la Lune, car à cet endroit la force gravitationnelle est supérieure à la force centrifuge; là aussi elle fait monter le niveau de l’eau.
Du fait de la rotation de la Terre, tous les points terrestres qui passent en face de la Lune connaissent ces renflements au cours du jour solaire. Chaque point de la Terre va donc « voir » deux fois ce renflement: une fois lorsqu’il fait face à la Lune, une autre fois lorsqu’il est à l’opposé par rapport à la Lune. »

Ou la la, on rentre dans un calcul de force. Il faut suivre avec le petit schéma sur le site sinon cela est guère compréhensible. L’explication oublie juste que sur les cotés, la force de gravité et l’effet de Coriolis sont quasiment à angle droit donc la force de gravité due à la Lune n’a quasiment aucune influence… D’ailleurs, je n’ai pas compris comment toutes les forces centrifuges pouvaient être parallèle en tout point (schéma complètement faux ?). Au final, l’explication ne me convient pas du tout personnellement.

Vous l’aurez compris, à ce stade de mon approche bibliographique, je suis extrêmement déçu et je me dis qu’il faut donc que je réfléchisse par moi même.

Si seule la Lune attire l’eau, il n’y a aucune raison de ne pas être dans le mode 1 (voir figure ci dessus) donc de n’avoir qu’une seule marée par jour. Ce cas existe dans certaines mers, peu profonde et souvent partiellement coupées du reste des grands océans comme la mer Baltique et le golfe du Mexique, on appelle ce régime la marée diurne.

Le cas le plus courant est tout le même le cas semi-diurne : deux fois par jour.

Je donne maintenant mon interprétation personnelle. En mer Baltique, le marnage n’est que de 30 cm. Ce n’est pas juste la Lune qui génère des marnages allant jusqu’au 14 m aux îles Chaussey ! Depuis le début, on ne parle que de la Lune mais il manque la notion d’onde, d’oscillation, de vibration forcée et de résonance.

Il n’est pas facile de faire vibrer une grosse plaque ou une longue poutre. Cependant, si on la fait vibrer à un certain rythme, régulièrement, la tôle peut se mettre à vibrer énormément. La poutre entre alors en résonance. Il y a alors très peu de perte d’énergie à chaque vibration, ainsi la seule petite source d’énergie qu’on impose régulièrement avec sa main suffit à créer de forte ondulation. Les cas où cela fonctionnent bien, les bonnes fréquences, correspondent aux modes propres de vibration de l’objet. Ces modes propres qui dissipent très peu d’énergie dépendent de la géométrie de l’objet.

Dans le cas d’une Terre recouverte à 100% par un océan, on image bien que le premier mode est juste un lobe qui fait petit à petit le tour de la Terre comme un tourniquet qu’on relance d’un seul doigt régulièrement même chargé de pleins d’enfants ! Le principal effort est de lancer le manège… Le second mode a deux lobes opposés, le troisième trois lobes écartés à 120°, le quatrième quatre et ainsi de suite (les modes d’ordres plus élevés peuvent avoir une géométrie complexe).

La marée est donc une vibration forcée des mers générée par le pot vibrant Lune.

Pour que cela fonctionne dans le temps, le système doit être très stable et consommer un minimum d’énergie. Donc être sur l’un des premiers modes (nous ne sommes pas sur des systèmes rapides qui irait chercher des modes d’ordres élevés).

Pour moi, le mode 1 n’est pas stable !

Pourquoi ? Pour une raison assez simple à mon sens. Dans le mode 1, l’eau ne fait qu’un lobe, la Terre perd sa symétrie, son centre de gravité se déplace vers la Lune. Si l’ensemble Terre-Lune a un centre de gravité fixe, la Terre seule n’en a plus. Le système se met à vibrer, ce n’est pas tenable pour une planète. Ces vibrations terrestres initiales ainsi que les défauts (il n’y avait pas à l’origine un océan unique) ont rapidement (à l’échelle cosmologique) mis les océans d’une certaine masse (pas la mer Baltique peu profonde) sur le mode 2 qui assure à la Terre un centre de gravité fixe.

Il y a deux marées par jour car c’est le premier mode stable de vibration forcée des océans. Le centre de gravité de la Terre doit rester fixe !

Pourquoi pas le mode 3 ou le mode 4 ? La Lune n’intervient qu’une fois par jour (tous les 24 h et 50 min environ pour être plus précis), donc une fois par tour en un point donné. C’est donc un pot vibrant très lent. C’est, à mon sens, la vibration interne du centre de gravité de la Terre qui a fait passé au mode 2, ayant pour effet de doubler cette fréquence. La fréquence de l’impulsion lunaire est trop basse pour basculer sur le mode 3 donc aussi des suivants.

En pratique, la propagation des ondes de marées est très complexe dans les océans de la Terre. Je vous invite à lire le blog de Pourquoi Comment Combien sur le sujet qui fournit quelques cartes bien intéressantes.

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Un brin d’électricité

De nos jours, les transformateurs électriques sont de plus en plus en haut des pylônes. Cela fait bien longtemps qu’on ne leur fait plus de grosses cabanes cubiques en béton, cabanes qui vieillissent abandonnées dans les villages de nos campagnes.

En ville, généralement par chez nous, nous ne les voyons pas !

En Amérique du Sud et ici plus particulièrement en Bolivie dans la petite ville de Tupiza, ils sont bien visibles perchés sur leur piquet. Ce n’est pas idiot. Ainsi, ils sont relativement accessible pour l’entretien, pas trop cependant du piéton moyen qui n’a rien à y faire, à l’abri des inondations en cas de pluies torrentielles et suffisamment aéré pour ne pas surchauffer. Bref, le monde idéal.

Très souvent, la base de la structure consiste en deux poteaux en bétons armés sur lesquels est posé une petite plateforme pouvant accueillir le transfo. Le matériel neuf est posé dessus, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Puis les premières années passent…

Quelques opérations de maintenances, quelques fils rajoutés ici ou là pour je ne sais quel commerce et le tout risque de finir dans un magnifique spaghetti électrique. Ce n’est pas le cas ici ou le triphasé HT (Haute Tension ~ 20 kV) à trois fils en haut des poteaux et le triphasé BT (Basse Tension ~ 380V) à cinq fils deux mètres au dessous sont encore d’une clarté limpide. À chacun d’ailleurs de réfléchir pourquoi cinq fils en BT ?

Tout serait donc parfait sans ce coffret latéral ouvert aux tempêtes de vent abritant un sectionneur à trois phases de 300 A et 250 V. La tension de 380 V en triphasé est le 220 V entre la phase et le neutre, en exercice aussi ! Bref, on a tout sauf envie de mettre sa main dans ce boîtier carrément mortel. La sécurité électrique n’est pas la priorité de l’opérateur local…

Le transformateur de 200 KVA date de 1997, déjà 21 ans à la date de la photographie. Encore un jeune age pour ce genre d’équipement. Il est de marque Romagnole, une entreprise brésilienne basée dans la petite ville de Mandaguari. J’ai quand même passé 5 min à me demander où c’était en Argentine !

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Tout ça… pour ça !

On ne va pas y aller par quatre louches, ni une seule louche, tout cela n’a strictement rien à voir avec le film du même nom ! Toute ressemblance à des situations et/ou à des personnages serait purement fortuite, d’autant plus que je ne l’ai jamais vu, ni lu le résumé sur Wikipédia ou ailleurs…

Faire un peu plus de 10141 km pour se retrouver devant mon restaurant, cela fait cher le repas !

Pour atteindre cette distance, il faut quitter l’Europe, l’Afrique, l’Amérique du Nord, l’Asie sauf le petit bout du petit bout qu’est la Malaisie pas si petite que cela cependant. Même le Japon ou le Vietnam sont plus près, pas de beaucoup mais un petit peu suffit… Donc n’étant pas en Australie, ni en Nouvelle Zélande, ce petit restaurant est en Amérique du Sud : à Copacabana au bord du lac Titicaca en Bolivie (et non dans la banlieue de Rio).

Un petit jeux ?

J’aurais pu faire un petit jeux à qui trouve le premier le lieu de ce magasin mais je ne suis pas sur que nous aurions eu un gagnant un jour ! En effet, il faut déjà passer dans cette ruelle de cette petite ville et il faut aussi que ce petit commerce existe encore sous cette même appellation. Cela fait beaucoup de si pour une si petite ville qui n’embouteille pas ses devinettes.

Au final, malgré la qualité de sa devanture et son alléchante carte, nos palets n’ont pas tester le coup de fourchette du chef. Si par un pur hasard, un heureux élu à franchit la devanture au delà du virtuel de l’ombre projeté, son retour sera le bienvenue sur cette tribune bien réelle.

Post-scriptum : je me souviens très bien après coup avoir visionné ce film au cinéma lors de sa sortie. Fabrice était comme à son habitude insupportable mais superbement indispensable ! Je me souviens de scènes ou les acteurs avaient improvisé leur texte. Tout cela mériterait une caméra arrière pour se remettre plus précisément les évènements en mémoire…

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Le chevron

La première fois, je me suis dis que mes lunettes me jouaient des tours, que la diapositive avait été pliée et mal remise dans son cadre. Bref, un coup de vent avait tordus l’espace le temps d’un instant, le rendant soudainement noir et blanc.

En effet, que fait cette perte de couleur dans la zone centrale de l’objectif ? Une lubie de l’architecte afin de mieux s’intégrer dans le décor en jouant sur les contrastes comme Beaubourd à Paris. C’est bien possible et je trouve assez réussi, de loin. En effet, de près, l’immeuble aux arêtes rectilignes et aux surfaces anti-bruit (grande surface plane remplie de petit trous carrés comme certaines dalles acoustiques de nos plafond) fait un peu moins envie. J’ai des doutes qu’il soit hyper calme de l’intérieur, que les bruits ne montent ou ne descendent d’eux mêmes les étages au rythmes de l’excitation général des enfants et des grands.

Le pourtour de cet immeuble en chevron, symbole de Citroën, est rempli de petite maison au toit rouge. À l’horizon, une barre coupe le soleil levant sur toute la largeur de la ville.

Où sommes nous ?

Quelques part en Bolivien quelques part à Cochabamba, dans le dédale de quartier s’étirant à perte de vue depuis le centre ville !

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Bételgeuse

Le temps passe, les séries passent et les articles ne suivent pas ! Il y a quelques années, presque six ans déjà, nous étions partis pour un grand voyage vers la planète Aldébaran. Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts.

En janvier 2000 sors le premier tome de la seconde série : La planète. Comme nous n’allons pas faire tous les tomes un par un, nous voila directement sur la couverture du tome 4 : Les cavernes. On reprends les mêmes et on recommence… Non, pas tout à fait. Bien évidement, quelques personnages passent d’un cycle à l’autre afin de donner une continuité et une homogénéité à cet ensemble mais sinon, presque tout est différent. Ambiance désertique dans des canyons bien vert, une planète à ne pas confondre avec son étoile associée du même nom, Bételgeuse, très peu habitée et des animaux, les iums qui semblent très sympathiques, très intelligent et qui fracturent en deux la société humaine. Faut-il laisser une place aux iums et au final leur laisser la planète car on ne colonise pas une planète ayant déjà une espèce intelligente, règle numéro un de l’ONU.

Voila toute la problématique de ce second volet !

Bien entendus, pas de spoiler ici donc on dira juste que c’est un volet à plusieurs battant qui s’ouvrent et se referment au grès des pages… Il est plus que temps de filer à la bibliothèque du coin les emprunter afin de les lire et de les relire une nouvelle fois. On remercie encore le dessinateur scénariste coloriste et homme à tout faire Leo pour avoir créer tout cet univers incroyable des Mondes d’Aldébaran.

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Le miel de demain

Avec les beaux jours, les petites fleurs de toutes les couleurs sont de sorties. Si toutes les couleurs sont en dans la même fleur, alors celle-ci perds sa couleur et devient blanche. C’est le cas présent au niveau des pétales.

À ma connaissance, les abeilles se fichent un peu des pétales, c’est le pollen au cœur de la fleur qui les intéresse. Elles butinent de fleurs en fleurs, pollinisant celles-ci, c’est à dire mettre un peu de pollen d’une fleur A sur une fleur B, chose indispensable à la reproduction donc à la vie dans les plantes à fleurs ! Il est probable que sans cette contrainte, les surfaces terrestres non immergées seraient depuis très longtemps complètement submergés par les fleurs…

Avec tout ce pollen dans ses entrailles, les abeilles font du miel mais tout cela est une histoire bien connue. On espère juste que sur le chemin du retour vers sa maison sauvage ou sa ruche, elle ne rencontre pas un nuage organochloré, organophosphoré, carbamate, pyréthrinoïde, néonicotinoïde, sulfone, sulfonate, benzoyluré ou formamidine… À vos souhaits ! Tous ces mots bien barbares qui ne me parle pas sauf qu’ils sont l’anneau de pouvoir de l’insecticide de nos jours.

Bref, après ce parcours du combattant, notre abeille pourra enfin aller se reposer en compagnie de la Sylène des glaciers en mer d’Iroise afin de savoir si 172.31.22.37 est une adresse IP privée ou non ? C’est important comme question !

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Fianarantsoa l’hiver

Petit panoramique non ramique pris une belle journée d’été un 26 juillet à 11h du matin en plein hiver, il y a 7 ans de cela !

L’été à Fianarantsoa est signe de pelouse verte, de chaleur presque tropicale malgré les presque 1200 d’altitude de la ville aux 200 000 habitants. Oui, la ville est grande, c’est tout de même la capitale d’une province. Mais si la ville est étendue, la densité par m² ou plutôt le nombre de m² par personne est bien plus réduit que par chez nous. Ainsi, de loin, la ville ne fait pas son nombre d’habitant. Le voir ainsi est une autre manière de voir le luxe dans lequel nous vivons en occident…

Il n’y a pas cinquante manière de se mélanger les pinceaux entre les deux saisons opposées. Il faut tout simplement changer d’hémisphère et marcher un peu sur la tête les pieds en l’air, voir le soleil traverser l’horizon dans l’autre sens (relativement) pour que l’été de notre calendrier soit l’hiver chez ces gens là. Non, tout le monde ne vit pas au même rythme.

Ainsi va Madagascar et ses éclairages parfois sublimes !

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Le tunnel à câbles

En général, les remontées mécaniques passent au dessus des structures, très rarement en dessous. C’est un peu comme les canaux, les routes passent en général par dessus. Il y a peu de pont et de viaduc pour ceux-ci. Mais il y en a cependant quelques uns…

Et pourquoi pas un télésiège dans un tunnel ?

C’est possible et c’est réalisable ainsi qu’on le voit ici. Lors de la première montée, on voit ce tunnel surgir et on se dis qu’on ne va pas passer dedans. Puis lorsque l’évidence colle aux paupières ébahies, on se demande bien le pourquoi du comment de se tunnel de type routier pour une route au gabarit d’autoroute non finit qui commence nulle part et ne mène nulle part, c’est la montage sur la droite !

Encore un programme immobilier ?

Ce ne sont pas les constructions neuves qui manquent, ni les grues de chantier. Toujours plus de logement, toujours plus de remontée rapide à 4, 6 ou même 8 places mais pas plus de pistes qu’il y a 20 ans. Le modèle semble vouer à mal finir un jour… Le taux de remplissage doit être assez, voire très faible une grande partie de l’année.

Donc de l’immobilier !

Absolument pas. Lorsqu’on passe une journée dans une station de skis, la moindre des choses est de faire quelques hors pistes et de se perdre un peu… Ce tunnel n’a donc rien à voir avec l’immobilier. Il est possible d’avoir la solution sur la dernière photographie. Lorsqu’on débouche du tunnel, si on regarde sur la droite, vers le sommet de la montagne, on aperçoit une manche à air rayée rouge et blanc. Celle-ci borde une grande bande de neige en légère pente. Non, ce n’est pas une auto-piste verte pour débutant ! Nous sommes, nous sommes sous l’un des altiports de France. Les mordus du détail pourront imaginer la tour de contrôle sur le haut à gauche de la piste. Celle-ci ne sers pas vraiment. L’altiport n’étant en effet pas contrôlé, les communications radio pour éviter les croisements catastrophiques s’effectuent en auto-information sur la fréquence de 120,600 MHz.

Quitte à y passer la journée, la prochaine fois, je fais une photographie avec un avion juste au dessus de nos têtes !

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El Inca Bicervecina

Il n’y a pas que les paysages dans la vie, il y a aussi l’estomac ! Parfois, après l’effort, le réconfort. Et parfois avant…

Bref, faut aussi penser à se désaltérer de temps en temps.

Ce n’est pas parce que l’on est sur les hauts plateaux boliviens qu’on ne doit boire que de l’eau plate. Ainsi dans ce pays des Andes sans accès à la mer, la bière est une affaire nationale, voir régionale. Les grandes villes, et leurs habitants, aiment bien avoir une marque au nom de celle-ci. Ainsi la Paceña représente La Paz. Le paysage du houblon est archi dominé par la brasserie plus que centenaire Cervecería Boliviana Nacional (98% du marché intérieur). Parmi ses nombreuses marques, on trouve El Inca, une bière brune dont l’appellation bi-cervecina pourrait faire penser à un double brassage (double fermentation). Cependant, son taux d’alcool assez faible ne milite pas pour cette piste. Donc au final, elle est bi mais bi quoi ? Pour bibi, c’est carrément ambiguë !

El Inca est une bière juteuse au goût moelleux, aux raisins secs, très maltée et sucrée. C’est un peu la boisson de l’ouvrier et du paysan qui peut en boire à toute heure de la journée, dès le petit déjeuner… Aussi, au restaurant, malgré l’étiquette signalant les danger de l’alcoolisme et l’interdiction au moins de 18 ans, il est tout de même possible d’en faire goûter à vos enfants. Les miens l’ont d’ailleurs plus apprécié que moi même en buvant.

Cependant, guère de risque de finir borracho ! Ouf, l’honneur est sauf.

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Les ravages des chutes printanières

Que se passe t-il lors des chutes de neige du printemps en plaine ? La neige est en général très lourde, les feuilles sont de sortie ou sur le point de sortir. Bilan, la neige colle et forme des amas bien compacts autour des branches.

Pas de mystères, sauf quelques éléments léger, voir plus léger que l’air (qui n’est pas un élément mais bon simplifions), tout cela pèse. Et l’eau, H2O, est plus lourde que l’air… Sous le poids, la branche plie, le tronc plie puis viens alors trois solutions :

  • la neige s’arrête de tomber et on en reste là ;
  • la branche plie jusqu’au sol et les efforts sont alors directement transmis à celui-ci à partir de ce point là ;
  • la branche ou le tronc plie et casse, le point de rupture a été passé.

Tous les scénarios peuvent se voir lors d’une chute en fonction du lieu et de l’arbre concerné. Tout le monde n’a pas la même résistance mécanique ni la même limite élastique. C’est ainsi que notre lilas, après avoir plié jusqu’au sol est remonté légèrement après avoir été secoué par votre bien aimé rédacteur. Le soir même, il avait de nouveau une forme digne. Dix jours après cet évènement marquant, il a repris son attitude hautaine et digne comme si de rien ne s’était passé.

Ce n’est pas le cas de tous les arbres et arbustes du coin. Mais pour ce jour, il fallait une histoire qui finisse bien. C’est ainsi à la Saint Maxime !

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Antennes sur les dernières cimes blanches

Il y avait pleins de titres possibles comme les Antennes dans le ciel, les Antennes au dessus de nos têtes, les Antennes dans les dernières neiges… Au final, en ces temps de neiges fondantes, printemps oblige, c’est beau ces horizons encore blancs. Vous l’aurez devinez, c’est Grenoble en bas dans la vallée, vu de la croix de Chamrousse, avec le Vercors à gauche et la Chartreuse à droite.

À force de mettre des émetteurs et des récepteurs sur les toits, il n’y a plus de place. On monte alors des châssis métalliques pour les empilés les uns sur les autres. On se demande comment tout cela tient aux tempêtes. Cette accumulation d’onde est impressionnante. La théorie des ondes linéaires permet d’approximer en un point le champs électromagnétique par la somme de toutes les ondes passant en ce point à cet instant. Ainsi chaque onde vit sa vie indépendamment des autres…

C’est vrai tant que l’on reste dans le domaine linéaire, tant que les fréquences (ou les longueurs d’onde) ne sont pas trop proches les unes des autres pour interférer et se mélanger intimement. C’est évidement le cas ici, à quoi servirait sinon un régulateur au niveau national. En France, c’est principalement l’ARCEP qui joue ce rôle. Dans le monde, la liste est très longue… et je n’en connais pas le quart de la moitié du tiers !

Avec cette culture de l’instantané que ces ondes procurent, on oublie que tout cela consomme. Bien que certaines fréquences se libèrent et s’éteignent comme les émetteurs radio à onde courte, la multiplication des fréquences et des usages fait que la consommation globale explose… Il semble que nous ne sachions pas déployer une technologie permettant d’éviter l’effet rebond.

Société du toujours plus…

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Petite serre sous la neige

Cela faisait quelques années que nous avions récupérer dans une des poubelles du campus un petit cube en plexiglas. De suite, l’idée de le transformer en petite serre a germé dans nos esprits. Les printemps s’enchaînaient trop vite, le potager fleurissait et la serre attendait patiemment de coté l’année suivante.

Un jour son tour viendrait !

Le jour J est enfin arrivé il y a quinze jours. Et si nous plantions des graines de tomates. Oui mais des graines au mois de mars, faut-être chanceux pour que cela pousse. Les nuits sont fraîches et les coups de froid encore possible. Mais le beau temps se poursuivait et les arrosoirs du matin pleuvait le précieux breuvage…

Jusqu’à cette soirée du 3 avril 2019. Sur la fin du belle tempête, le fond froid est passé amenant pluie puis neige au cours de la nuit. Au matin du 4, tout blanc dehors à ne pas y croire. J’écoute la radio, 12° à Biarritz, -2° à Trucmuche… Pas un mot sur la neige à Grenoble. C’était pourtant clairement l’évènement du jour dans cette météo nationale matinale. Heureusement, nous n’avions pas attendu celle-ci pour fermer la serre le soir et protéger ainsi les toutes jeunes pousses de tomates encore invisibles pour l’immense majorité.

Vous pensez bien que la neige en plaine ne tient pas à cette saison. Nous ne sommes qu’à 300 m d’altitude. Le soir, le monde du bas avait de nouveau fait tombé le manteau blanc pour profiter du froid de la nuit claire. Ce n’est pas encore cette nuit que les tomates dormiront le velux ouvert !

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Porte des étoiles

Il nous arrive d’avoir des très belles images au labo, l’endroit où je travaille. Celle-ci est de Samuel je pense, rendons à Césars ce qui est à Césars…

Dès que je l’ai vu, je n’ai pas pu ne pas m’empêcher de penser à ce film Stargate, la porte des étoiles,puis aux séries de télévision qui l’accompagne : Stargate SG-1, Stargate Atlantis, Stargate Infinity et Stargate Universe dont on attends toujours la fin bien que la porte de la production semble fermée à tout jamais… La porte est donc clairement l’élément central de l’univers de fiction Stargate. On peut dire sans état d’âme que c’est elle qui a ouvert les portes de l’univers aux humains.

Évidement, tout cela reste de la fiction !

Cependant, un 1er avril n’est plus tout à fait un 1er s’il n’y a pas quelques baleines qui se promènent dans l’océan de bits que forme l’internet d’aujourd’hui. Je me suis donc amusé à parler de turbulence, de Quarks en première page de mon laboratoire… Ce jour uniquement car si ce n’est pas ce jour, point sur que cela soit encore en tête de gondole sur la vitrine demain.

Pour le moment, la baleine ne semble pas avoir accouché de petits poissons mais je ne doute pas que mon directeur reçoivent dans les mois qui viennent des demandes d’éclaircissement de la part de vrai croyant. Pour ceux qui pense dur comme fer dans une certaine forme de science cachée, je vous conseille la lecture amusante de la pyramide de Gizeh. Ça pars de la base, des nombres 1, 2 et 3 et cela va ensuite très très loin… Au delà des étoiles, c’est clair.

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Désert de Dalí

Petit détour par le Sud Lípez en Bolivie, on y ait tellement bien, surtout la nuit où les températures descendent sous le zéro a une vitesse vertigineuse dès que le soleil s’abaisse à l’horizon. On ne parle pas de l’arrivée des étoiles dans le ciel…

Nous sommes au cœur de la réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa au sud du salar de Chalviri et au nord du stratovolcan Licancabur. Attention, cette réserve magnifique a plusieurs cœurs, nous en verrons donc quelques-uns au grès de nos pérégrinations ! La plupart du temps, un ou deux cols séparent chaque site d’exception. Le désert Salvador Dalí ou plus simplement désert de Dalí a été nommé en hommage à l’artiste espagnol Dalí très créatif dans son domaine. A-t-il été dans le Sud Lipez de son vivant, a priori non. Cependant, tout le monde s’accorde pour dire que ce paysage ressemble beaucoup à de nombreux arrière plan de l’artiste.

C’est ainsi un désert de petit cailloux soufflé par le vent, souvent glacial, passant d’un volcan à l’autre. Ici, rien ne pousse. Il pleut très peu. Nous sommes éloigné que d’une quarantaine de kilomètres des télescopes Européen au Chili, par exemple le Grand réseau d’antennes millimétrique/submillimétrique de l’Atacama, mais il y en a tellement qu’on s’y perds un peu entre toutes les variantes et toutes les époques !

Pour en revenir à nos moutons, c’est justement un troupeau de cailloux tous aussi baroques les uns que les autres qui parsème ce désert. Il s’agit évidement d’anciennes couches rocheuses plus dures ayant mieux résisté au vent chargé de particules abrasives. Cependant, seulement quelques blocs clairsemés ont résisté jusqu’à nos jours au sein de cette couche. Il est clair que dans quelques années, centaines si le tourisme n’accélère pas les choses, ces vestiges deviendront eux-aussi poussière. Heureusement, le parc les protège et nous passons suffisamment loin pour ne pas être tenté de les toucher.

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L’arbre blanc

Voici un arbre, femelle certainement, prêt à passer devant Mr ou Mme le maire. Je ne vous ferais pas l’affront de l’écriture inclusive, déjà j’ai du mal avec l’orthographe alors avec cette forme là, impossible de s’y retrouvé devant la multitude de point, tiret et complication annexe…

Donc voila une arbre en tenu en tenue de mariée. Robe bien blanche avec dentelles fleuries sexy. C’est un brin magique car quelques jours plus tard, avec le soleil cette fois, c’est déjà moins blanc. Deux sont se sont seulement passés. La robe s’est faite taguée de quelques tâches vertes. Encore quelques jours et la robe sera fanée pour la saison. Fini l’habit blanc, vive le vert reposant qui capte parfaitement la chaleur du soleil.

Lors de mon premier passage, je ne m’étais pas rendu compte qu’il y avait quelques points de couleur en arrière plan. Zoom photographique. Des jolies maisons à abeilles, deux ruches superbes posées sur le toit d’une compagnie d’ambulance. Je vous rassure, les patients ne viennent jamais ici ! Il parait qu’y en a qui ont des problèmes avec les petites piqûres…

Là, printemps est bien là. Les couleurs changent de nouveau très vite, se mélangeant a ne plus pouvoir les voir comme dans ce cas présent. Et puis, il suffit de monter un petit peu en altitude pour remonter le temps, revenir quelques jours, quelques semaines en arrière. Il y a encore quelques arbres tout blanc comme celui-ci sur les contreforts du Saint-Eynard. Il suffit juste de lever le nez et de monter un peu.

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Montgolfière

Toujours très photogénique cet engin d’un autre siècle dans notre ciel. On l’oublie mais l’invention de la première montgolfière a presque 240 ans ! An 1782. La révolution française n’était pas encore passé par là que déjà tout changeait. On prenait de la hauteur, du recul avec notre bonne vieille terre et pourtant, c’est le début de la fin coté pollution. Depuis, on envoie des fusées réutilisables (premier étage seulement) mais les glaciers des pôles glissent et filent en mer…

A t’on réellement regardé le monde vu du ciel ce jour là ?

Ce dimanche, le ballon était là pour une opération bien terre à terre sur Meylan. Asparun. C’est une association pour courir avec un but humanitaire. Il y a une grande course chaque année avec certaines épreuves adaptées aux handicapées. Cette saison, les bénéfices ont été versés à l’association «Rêves de Gosse ». Mot d’ordre général de cette journée :

Offrir à ces enfants extraordinaires et ordinaires un baptême de l’air inoubliable.

Quoi de mieux alors qu’un aérostat aux couleurs d’Elmer ? Tout simplement splendide si on évite un peu les deux grosses publicités latérales (selon le point de vue). Oui cela aide pour maintenir la barque à flot. Avec un très petit recul sur la scène, on arrive ainsi à glisser dans le cadre de la boite à souvenir tant le ballon que le mont Saint-Eynard. Guère possible à prendre de haut, le terrain est en pente et je doute que les drones soient appréciées dans le voisinage de la toile fine et légère

Un œil aguerris se rendra compte que le ballon n’est pas symétrique sur les photographies. Il penche à l’Est… Toujours vers l’Est. En effet, un petit vent d’Ouest souffle ce jour là rendant malheureusement tout lâché du ballon impossible. Celui-ci reste donc au maximum a une vingtaine de mètres du sol, par sécurité, accroché par trois bonnes cordes fixés à deux arbres et un grosse voiture type Trafic. Il est fort probable qu’une fois plié, tout tienne dans le coffre de celui-ci. Que de progrès développés depuis le premier prototype des frères Montgolfier

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Sur les toits du tram

L’autre jour, à bord d’une éclaircie temporelle, je profitais d’être au centre de Grenoble pour jeter un coup d’œil autour de moi, par hasard depuis un palier ayant une fenêtre donnant sur ces micros balcons surplombant la route, ici le passage ferré entre la place Félix Poulat et la place Victor Hugo, rue Molière justement. Que des grands hommes à cet endroit là sauf Poulat qui est certainement un inconnu hors Grenoble et fut un sacré zouave !

Des temps anciens !

De nos jours, ce ne sont pas des comédies qui passent sur la place comme à Montpellier mais des tramways, d’ailleurs, ils sont très beaux, surtout ceux de Grenoble, lorsqu’on les voit de la terre. Car vu du ciel, c’est plus tout à fait le même programme que sur les tracts qu’on avait reçu. Changement d’architecte sans prévenir… Je ferais de l’humour noir, je dirais qu’il y a un paquet de valise de migrants la haut, quel bordel ! Mais avec la neige blanche (et la pluie) tombée hier et cette nuit, je n’oserais dire une telle chose donc je ne l’ai point dite.

Oubliez tout.

Bref, depuis mon balcon, le plafond des tramways de Grenoble est un vrai foutraque de caissons, de coffre, d’hélices derrière des grilles, de câbles aux noeuds d’articulations. Il y a de la vie sur les toits. Tout ce que vous avez toujours voulu voir et qui vous a été caché est la bas, en haut. Le système de chauffage, en haut. Le système de refroidissement, en haut. Le transformateur électrique, en haut. Le conducteur, en bas !

Vous pensez bien qu’ils allaient pas le mettre tout seul à l’étage. La réglementation interdit le travailleur isolé !

C’est fatiguant de devoir tout toujours répéter…

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Quetena Grande

On vous l’avait dis, le village est petit, beaucoup plus petit que Quetana  Chico ! Petit ne veut cependant pas forcément dire inutile dans le langage du Sud Lípez. En Bolivie, les langues se suivent mais ne se ressemblent pas.

Vrai ou faux ?

Dans le cas présent, faux. Les villages se suivent et sont tous photogéniques au possible… Ici par exemple, le panneau marquant l’entrée du village est titanesque. QUETANA GRANDE. Pas une maison à l’horizon, c’est tout simplement génial comme concept. Il suffit de faire 50 m pour voir le micro village apparaître, un hameau de quelques maisons ayant quelques assemblages de bouteilles en verre

Le village est au pied d’un petit ressaut protégeant certainement des vents glacials des nuits (et de certains jours) venant de la zone des salars. Nous n’en sommes plus éloigné que de quelques kilomètres. Mine de rien, le hameau est tout de même à 4180 m d’altitude, au pied d’un volcan culminant à 5700 m… C’est beau mais c’est froid dès que le soleil n’est plus là. Il y a aussi certainement un peu d’eau au creux du ravin, entre les rochers, permettant d’avoir une petite source d’eau fraîche pour toutes les familles, ainsi que cela se faisait dans les oasis dans les temps anciens. Nos ancêtres n’avaient pas de pompe électrique pour aller chercher l’eau loin dans les sous sols.

Adresse géographique : geo:-22.2297,-67.3582?z=12

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Le Petit Montmartre

Cela fait longtemps que nous n’avons pas fait de petit jeu. Le dernier était sur la carte de vœux mais celle-ci n’a pas été diffusé à la terre entière ! Donc premier jeux en 2019 pour ce site…

Comme d’habitude, le jeu peut-être très facile pour certains et hyper complexe pour d’autres. C’est sur que pour celui qui habite en face, c’est complètement trivial. Bref, le jeu en vaut-il la chandelle ?

À chacun en conscience de faire son choix !

Donc je vous emmène à une petite partie de pêche. La question est donc de savoir où est ce Petit Montmartre. Je donne quelques indices :

  • il n’est pas à Paris, cela serait bien trop facile. Par extension, il n’est pas dans la région île de France vu que Paris et sa région sont souvent confondues !
  • il n’est pas à Grenoble, ce n’est pas du tout l’architecture du coin et c’est bien trop en pente. Grenoble est d’une platitude bien plus extrême ! Par extension, il n’est pas dans la région Alpvergne (Ouais, je sais, on devrait dire Auvergne Rhône Alpes mais Vauquier me gonfle avec son nom à rallonge, entre autres choses…) car tout le monde sais aussi que la région et Grenoble, c’est aussi pareil !
  • il est en France, cela laisse ainsi un peu de place mais pas non plus trop de place sinon on risque de se perdre ;
  • il n’est pas sur une place… mais sur un emplacement. Par contre, je ne saurais vous donner le numéro de cadastre. Ah si, je change d’avis, numéro BX33. Ça vous en bouche un coin. Inutile de taper ce nom de code dans votre moteur de recherche préféré, il ne sais pas jouer à votre place même s’il joue bien mieux que vous au jeu de go.

C’est donc parti, top départ !

Au delà du petit jeu sympathique, elle n’est pas mal du tout cette fresque pour le petit bar du coin. À votre santé !

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Mont Noir

Le Mont Blanc franchit les frontières et les océans. C’est peut être la montagne la plus connu du monde après l’Everest ? Et pourtant, c’est loin d’être le toit du monde, même en Europe, il est devancé par le mont Elbrouz et quatre autres dans la chaîne du Caucase, mais celle-ci est-elle vraiment en Europe ?

Au Pérou, le Huascarán a plus de 6700 m d’altitude le dépasse largement…

Après la crème, la bière, voici ainsi venu le temps du chocolat Mont Blanc. Quelle mouche a donc piqué nos amis péruviens pour choisir cette appellation typiquement Européenne pour un produit 100% Andins ? Ce qui est très étonnant est l’image. Le symbole ultime du Pérou comme la tour Eiffel est devenu le symbole français : le Machu Picchu. Avec 73 % de Cacao à la clef, cela ne rigole avec les doses, on est loin du faux chocolat à l’anglaise… Il est même carrément fort, carrément dur. On manque d’y laisser une dent à chaque arrachement de morceaux. Il faut dire que les carrés fondus dans la masse sont d’une autre dimension, à l’échelle de la dentition d’un géant des montagnes comme le Yéti malheureusement inexistant dans ces contrées andines sub-équatoriales.

D’ailleurs, avec ses 380 g, la tablette dépasse très largement les 205 g du très bon Nestlé dessert noir. Rien ne vaut une petite image comparative pour se brûler les doigts !

Alors, votre revendeur bien achalandé n’a point ce super produit ?

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Dall sheep

Un petit détour par le grand nord, The Last Frontier, ne peut que nous faire le plus grand bien au vu des températures actuelles. Sommes-nous encore en hiver en cette fin février ?

Qui doute encore que le climat se réchauffe ?

Une petite bête, pas si petite que cela cependant, qui brille de ses calories dans mon cœur est cette boule de poils blanche. Elle est pas trognon ? On ne la trouve pas sous nos latitudes et même si elle existait, elle aurait disparu depuis longtemps sous les tirs croisés des chasseurs. Comment se cacher avec cette belle robe blanche ? Nous avons bien des moutons blancs mais bien loin de ce blanc éclatant. D’ailleurs, le dall sheep, le mouflon de Dall en français dans le texte, a le mouton comme cousin dans la grande famille génétique des Ovis. Encore un peu et voici Clovis et tous les rois de France qui débarque dans cette histoire…

Si vous passez par le Denali Parc en Alaska, il serait dommage de ne pas prendre le temps de les voir. C’est tellement surprenant de voir ces chèvres se promener sur tous les flancs des montagnes, aussi à l’aise dans les blocs de pierres à pics que nous sur les pistes damées à plat. Comme nos chamois, impossible de les caresser. De toute manière, c’est formellement interdit par le règlement du parc.

Résistons à toutes nos envies et laissons la belle nature faire !

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Le surfeur égyptien

Tout cela se passe il y a très très longtemps. Aucun de nous n’était né mais certains arbres contemporain ont connu cette époque. Cela semble incroyable à imaginer. Je ne suis pas sur que les experts en Égyptologie aient pensé la même chose que moi en préparant cette œuvre lors de la belle exposition qu’il y a eu au musée de Grenoble courant 2018, ils étaient certainement dans des modes de pensées religieux, mortuaires ou de pouvoirs, mais moi, je suis parti à cent lieues de tout cela !

Une planche sur le dos, le mec est forcément un surfeur !

Je l’imagine assez bien sur le Nil surfant la vague du mascaret qui devait à l’époque remonté jusqu’à Assouan, voir plus haut encore… Trop classe le design de son surf avec les motifs en surimpression. Cela ferait un malheur de nos jours ! On a ici un jeune qui se fait une petite séance de Yoga Zen et contemple ses mains avant de se jeter à l’eau pour la compétition. C’est tout simplement pharaonique comme idée.

Ça pète le feu !

J’arrête cependant de faire sursauter mes lecteurs et lectrices historiens qui risquent la crise cardiaque et m’en retourne à mes pensées farfelues mais pourtant hautement imagées…

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Fibre à 10Mm

Quoi de mieux que de profiter de quelques jours au vert, ou plutôt au blanc de blanc (neige), à l’heure de la déconnexion, pour justement parler connexion !

Alors que notre quartier n’est globalement toujours pas relié à la fibre optique, fibre magique sensé nous apporter le bien être via un débit de folie (enfin, tout cela reste inférieur au Gb/s tout de même). La lumière n’a pas d’odeur. Elle est déjà installée parfois à l’autre bout du monde. C’est bien la peine de faire 10000 km pour trouver ce que l’on attends chez soi tous les jours !

Nous voyons ici la connectique fibre de notre hôtel à Sucre en Bolivie. Celle-ci arrive dans le hall central via une jarretière de couleur jaune.

La fibre optique est monomode, c’est évident !

En effet, la couleur de la jarretière n’a rien à voir dans cette évidence ! C’est la prise la clef de voûte de l’information. C’est un connecteur optique au format LC ce qui ne vous avance pas beaucoup sauf qu’il n’y a qu’un brin de fibre (puisque une seule LC). En optique, actuellement, seul le monomode permet en production et sur grande distance de n’utiliser qu’une seule fibre pour dialoguer dans les deux sens. On appelle cela le bidi ou le simplex. Je vous laisse imaginer l’origine de ces deux mots. Il y a cependant une indication instantanée du type de fibre optique : la couleur du connecteur LC est vert. On a donc un connecteur dit APC monomode. Dans ce type de connecteur, la fibre optique n’est pas coupée droite, à l’orthogonale de son axe mais avec un angle de 8°. Ce léger biseau permet de limiter les réflexions de la lumière repartant à l’envers lors du passage de la lumière. C’est une connectique un peu plus chère que la droite (de couleur bleu) très utilisé dans les télécoms en raison des possibles longues distances.

C’est donc amusant de voir tout cela dans son hall d’hôtel, loin, très très loin du premier câble transatlantique, alors que chez nous, soit ce n’est pas encore déployé, soit c’est invisible. Un comble pour ce type de liaison !

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Bouteilles à Quetana

À quelques kilomètres à l’ouest du petit village de Quetana Chico se trouve le petit village de Quetena Grande qui m’a semblé encore plus petit ! Nous sommes dans le Sud Lipez au fin fond de la Bolivie. Nous y avons fait lors de notre périple en 4×4 un micro arrêt dont j’ai oublié pour le moment la raison profonde !

Que vois-je à l’horizon ?

Disons plutôt à mes pieds tellement la chose bizarre est proche, à seulement quelques mètres de la voiture. Donc que voyons-nous donc ? Qu’est ce que c’est que ces espèces de puits dont les murs intègrent des bouteilles de verres ? Allons tout simplement voir de plus près afin de se faire une idée précise de la chose si cela est possible. Par chance, c’est le cas. Présence d’un objet au fond du puits qui fournit de lui même la solution. Évidemment, avec la photographie ci-dessous, vous avez deviné sans peine et sans déplacement corporel !

C’est donc un petit arbre qui est au fond du trous. Les bouteilles sont là afin de permettre l’aération et la condensation de l’eau dans le puits, ainsi que de protéger le petit pied des grands froids hivernaux, la nuit ou par grand vent… Le système, 100% en matériaux recyclés est ingénieux, guère polluant et recycle très bien ces bouteilles dont on ne sais pas trop quoi faire. Peut être les habitants du village auraient-ils pu cependant prendre le temps de nettoyer le goulot des bouteilles de sa cire ou de son aluminium. Sur l’Altiplano, à cet endroit là, il est quasi impossible pour un arbre de pousser sans l’aide de l’Homme pour lui permettre de se lancer les premières années. Au final, c’est un peu comme nos bébés. D’ailleurs, il est probable que tous ces futurs arbres aient besoin de soins humains tout au long de leur vie au vu de leur position peu abrité par une falaise ou par un bloc rocheux.

On est encore très loin d’avoir une forêt à Quetena !

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Inversion de poussée

La piste est trop courte, on arrive en bout de piste… Damned c’est la catastrophe, vite l’inversion des moteurs !

Mise à l’arrêt de l’axe du rotor, relance des turboréacteurs dans l’autre sens et hop, l’avion freine.

Le scénario vous semble réaliste ? En pratique, il ne l’est pas du tout. C’est tout simplement impossible. On n’arrête pas la rotation d’un turboréacteur en quelques secondes et la machine n’est pas du tout faite pour tourner dans l’autre sens. Il est impossible d’inverser la poussée d’un réacteur d’avion ! Celui-ci aspire l’air devant lui et le recrache a une vitesse bien supérieure derrière. Un réacteur pousse derrière lui ou est à l’arrêt, il n’y a pas d’autre échappatoire possible…

Alors, l’inversion de poussée ?

C’est une belle image pour évoquer un mécanisme assez complexe de volets basculants permettant de renvoyer vers l’avant et sur les cotés une partie, et uniquement une partie, du flux du réacteur. On est cependant loin d’avoir une poussée inversée. De plus, le flux d’air ne sors point par la face avant du réacteur dans laquelle l’air entre toujours mais via des ouvertures latérales qui s’ouvrent dans le turboréacteur. Un peu comme des branchies de poissons qui s’ouvrent et se ferment au grès de leur respiration.

On comprends bien qu’avec ce flux d’air latéral faisant office de parachute virtuel, l’avion subisse comme un coup de frein et une perte de portance ! À n’utiliser donc qu’avec modération et uniquement lorsque les roues ont déjà touchées le sol.

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Adobe Historique

L’adobe recule en Bolivie. Son usage se réduit petit à petit. Les autorités poussent clairement à l’utilisation de structure poteau poutre en béton armé dans lesquelles les murs sont ensuite montés en briques cuites. L’ensemble résiste mieux aux séismes globalement…

Dans les campagnes, son usage est cependant encore important.

Dans le cas présent, ce n’est ni l’un ni l’autre, ni la ville, ni la campagne. Nous sommes sur la petite île de la Lune située pas très loin de l’île du Soleil sur la partie bolivienne du lac Titicaca. À quelques mètres de l’embarcadère touristique proche des ruines de l’ancien temple inca Iñakuyu. Et pourtant, il faut tout de même des sanitaires pour accueillir dignement le flux quotidien des touristes. En effet, les bateaux filant à la vitesse d’un escargot sur le grand lac afin d’optimiser leur consommation pétrolifère, et c’est tant mieux, il faut quelques heures pour faire l’aller et retour CopacabanaIsla de la Luna (heureusement, on fait en général une pause sur le Soleil au retour).

Bref, il faut aller pisser pour 95% des rameurs !

Au abord de ce site classé, impossible d’envisager la moindre construction en béton, en brique, en bois ou en plastique. Pourquoi pas en bois justement ? Il y a peu de bois dans la région et aucune construction ne l’utilise pour les murs. Celui-ci est réservé pour les charpentes. Donc il ne reste que la terre non cuite, l’adobe quoi. Matériau millénaire qui se recycle quasiment à l’infini de maison en maison.

La première étape consiste à prendre de la terre humide, à la mettre dans un moule pour lui donner une forme de brique de terre crue puis de faire sécher celle-ci au soleil. Il ne reste plus qu’à attendre la pluie et le beau temps. En bonus, c’est joli et photogénique à la descente du bateau !

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Carré Sator

Un peu retord ce titre et pas très rondouillard sur les bords mais bon, parfois, il faut savoir être tranchant ! Ainsi donc en me promenant dans les ruelles étroites et toutes en pentes raides de Mirmande, je tombe soudainement sur mes deux pieds à l’arrêt. Que viens donc faire cette plaque sur ce mur de pierre n’ayant rien de particulier si ce n’est sa grande beauté simpliste. Arrêt sur image, je met, retire, remet, enlève de nouveau mes lunettes, zoom avec l’appareil photo, rien n’y fait. Je ne comprends rien à ce texte. Clique photo pour essayer plus tard de comprendre en partie cette plaque !

Manifestement, elle n’est pas très ancienne…

Si des bouts de textes semblent provenir des temps anciens, il y a trop de 2013, 2021 et 2022 pour croire que cette stèle puisse être du millénaire précédent. Commençons par le cœur et le plus simple :

SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS

Là, c’est facile. La solution coule sur internet ainsi que les stèles en pierre dans la nature. Il s’agit d’un palindrome latin très ancien puisque la première version connue a été retrouvé sur une pierre à Pompéi où il fut enfoui en 79 et traversera ainsi les siècles. Ce palindrome carré se lit en tout sens et dans toutes les directions du carré. C’est le palindrome parfait par excellence. Il y a pleins d’interprétations de celui-ci, avec un code caché dedans sinon ce ne serait vraiment pas drôle. Je vous laisse vous noyer dans une interprétation chrétienne ainsi que par une autre juive, qui me semble plus cohérente bien que je ne l’ai lu qu’en diagonale !

L’aire du cercle de rayon R égale au carré de con

Jean-Louis Monnet, un ancien pilote de chasse et leader de la patrouille acrobatique, donne une explication sur sa page web : Moi O sur la croix du Tabou. Bizarre quand même… Il n’habiterait pas Mirmande ce bonhomme ? Bingo, cela doit être son mur ! À partir de là, tout s’enchaine, tout deviens d’une clarté absolue. Plus besoin de chercher, les mots viennent à toi comme des énigmes. La soluce absolue est tout simplement dans le poids des mots.

Tout était si simple depuis le début…

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Morte platane

Sur un air de morte plaine, voici les seigneurs des routes pris à partie par le bitume noir et encore propre de nos villes pseudo aseptisées. Comment croire qu’en mettant tout d’équerre, en positionnant les blocs au millimètre, nos racines puissent se faire plaisir. Ce sont les interstices dans lesquelles elles aiment bien se faufiler. Que dire dans le cas présent ? Comment imaginer qu’un arbre à l’altitude 320 m puis se faire plaisir à 319,5 ! Important ce paramètre. Capital même si l’on pars de l’hypothèse que l’arbre en lui même ne bouge pas.

Comment donc descendre un arbre sans qu’il ne bouge ?

Ce sont effectivement nos paysagistes Toulousains qui sont les spécialistes de cette question. En candide, c’est hyper simple, il suffit de creuser autour ! On enlève 50 cm à la base et basta. Genre, on te met une paire d’échasse au pied et basta, tu finit ta vie avec ça, même si ce n’est pas super plaisant. Idem pour les arbres, les racines à 20 cm sont maintenant hors d’eau, les racines qui était dans la nappe phréatique à 2 m sont au sec… L’arbre doit en quelques mois, années, se rallonger de 50 cm. J’irais bien coincer une vertèbre supplémentaire à ces hurluberlus de paysagistes.

Tout ça pour quoi ?

On se le demande vraiment. Je suis évidement pour l’extension, la généralisation des pistes cyclables ainsi que des zones piétonnières mais n »était-il pas possible de surélever un peu la piste, ou de faire un pot rond de 3m de diamètre autour des arbres, ou de… Je pense que ce ne sont pas les solutions coûteuses ou non coûteuses qui manquent. Ici, pas de solution chère pour le contribuable puisque pas de solution du tout. On taille dans le gras, dans la zone bien charnue du pied d’arbre, la zone de transition sol air. On lui envoie un missile, à charge pour lui de s’en remettre tout seul.

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Boites perdues

Au chalet Reynard, une micro station de skis est hébergée. Oui, nous sommes sur les hauts du mont Ventoux versant Sud (et non versant Nord qui accueille la station du Mont Serein – il faut le faire…). Un peu de géographie pour les perdus de la cartographie et de l’orientation spatiale est important.

Qui dit micro station dit souvent micro logement. C’est effectivement le cas ici. Pas de grande barre d’immeuble, pas de lotissement à perte de vue, pas grand chose à se mettre sous la dent en dehors du fameux chalet ! Il y a bien un lotissement de chalets semi cachés dans la forêt, sur la partie supérieure le long de la route du Mont-Ventoux, la D974 provenant de Bédoin.

Alors, en cette fin octobre, avant veille de la Toussaint, et par un temps digne d’un mois de janvier, on se demande à quoi peuvent bien servir ces boites aux lettres déracinées de leur sol, posées sans trop de précaution contre ce chalet. Est-on sensés déposer dans les fentes quelques messages pour nos morts disparus ou est-ce à eux de nous transmettre des pensées de l’au delà via le sifflement du vent au travers des plus que nombreux interstices ?

Question pour le moment sans réponse.

J’ai bien peur qu’avec le réchauffement climatique, en haute montagne, des boites aux lettres baladeuses cherchant usagers, on n’en trouve que de plus en plus dans les années futures !

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Un bus bien seul

Des images de bus dans un désert de rocaille, de sable ou un désert semi arides sur une route ou une piste infini, c’est d’un classique !

Pas de plante verte ici, pas de couleur sauf à même la tôle du véhicule, pas de route, de chemin, d’itinéraire… Tous les azimuts mènent quelques parts, parfois un nulle part à la frontière de rien, parfois à un village en bordure du grand vide blanc.

En cas de perte de repère, le soleil qui passe au Nord d’Est en Ouest est une indication pour qui n’inverse pas le sens des aiguilles d’une montre. Faut pas se mettre la tête à l’envers si on ne veut perdre ses repères…

Mais une fois sur les rails, quel bonheur que cet horizon d’une grande pureté !

Évidement, il n’y a pas 50 endroits comme celui-ci sur terre. Il y a en a pas mal en glace l’hiver mais peu en sel qui résiste comme lui hiver comme été à l’assaut des températures. Évidement, nous sommes au milieu du salar d’Uyuni, une des très nombreuses merveilles de la Bolivie depuis les temps immémoriaux.

En cas de panne, on préfère être dans le premier bus du matin au soleil levant que dans le dernier du soir au soleil couchant. Le manteau d’hiver tombe toutes les nuits sur ce bout d’altiplano mettant cette contrée splendide dans un grand congélateur quelques heures…

Une manière peut-être de résister au temps qui tourne ?

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