C’est le temps que nous avons mis entre le décollage des roues de l’Airbus A319 à Mendoza et l’atterrissage du Bombardier CRJ-900 à Lyon : 29h 56min 23s. C’est en tout cas la mesure réalisée via le chronomètre de Karel. Pour le voyage total porte à porte, on peut facilement rajouter quelques heures (départ vers 10h de la maison pour une arrivée vers 1h30 à l’autre maison, soit environ 34h30). Bref, ce n’est pas rien, surtout que d’ouest en est, le décalage horaire est toujours plus difficile à encaisser mais cela reste tout de même bien plus rapide que les traversées à la grande époque des trois mats ! D’ailleurs, c’est assez incroyable de pouvoir changer ainsi de continent en une seule (grosse) nuit… Je suppose que les conquistadors auraient adorés !
Bien qu’ayant un billet Iberia, nous avons fait presque tout le voyage à bord de la compagnie Lan Chile, notamment le Santiago – Madrid en Boeing 787. Ce n’était pas un mal car le service y est bien mieux que sur Iberia même si les sièges sont un peu tassés (heureusement, je milite pour les petites gens) et qu’ils ne s’inclinent quasiment pas (on est loin du Semi-Cama). Au moins, chacun a sa télé (ses films, ses jeux et sa musique) et les repas sont corrects (je conseille de toujours cocher la case végétarien car c’est en général meilleur). A noter que même le dernier saut de puce a été délégué à la compagnie Air Nostrum…
On voit sur la photographie ci-contre trois de nos cinq gros bagages de 23kg chacun arrêtés provisoirement à la douane. Nous nous en doutions car il y avait quelques cailloux dedans et les douanes n’aiment pas les cailloux (surtout ceux provenant de parcs nationaux). Nous avons du confirmer qu’ils ne venaient pas du sommet de l’Aconcagua et signer tout un tas de papier (Dominique a même été prise en photo) mais ils sont passés. La douane mets alors une marque rose sur le sac. Cependant à l’arrivée, il nous manque sur les cinq bagages en soute le gros sac jaune qui contenait deux sacs à dos bleu et une grande partie du linge (ainsi que les Lego et deux couteaux Leatherman PS2). Il est nulle part dans le système informatique et à notre avis, le sac n’a pas décollé de Mendoza et a fait un heureux sur place !
On remercie Vincent qui nous avait emmené à l’aéroport en mars et qui a eu le courage de nous ramener à une heure nettement moins sympathique ! Notre maison à Meylan n’a pas bougé, elle est aérée et fleurie (merci Isabelle).
Le petit détail des premiers instants : nos toilettes sur Meylan sont bien plus haut que ceux que nous avions la bas ! C’est fou ce que notre corps peut avoir comme données en interne qu’il utilise consciemment ou inconsciemment, mais pas toujours à bon escient.