Derrière chez nous, il y a un parc, San Martin, immense avec des rues (des avenues), des lacs… et surtout un grand lac. Mais bon, tout cela, je l’ai déjà dis !
Le climat sur Mendoza est semi-aride et pourtant le parc est vert. Comment arrose t-on tout cela ? Pas du tout avec les systèmes modernes, certes, on en voit à quelques endroits, mais en utilisant tout simplement la gravité. La ville, construite au pied des premiers contreforts des Andes est en légère pente (enfin en vélo et pour un Grenoblois, ça monte quand même…).
Il suffit d’un gros canal en aval, puis d’une multitude de petits canaux desservant chaque bosquet, chaque pelouse, enfin laisser l’eau se répandre a son souhait.
C’est simple, efficace, de simple vanne (plaque verticale) ouvre ou ferme manuellement les ramifications. Des petits coups de pelle ici ou là permettent de gérer les zones à humidifier. Le seul problème est que, si vous êtes pressé et voulez couper au plus court à travers bois ou champs, vous avez deux chances sur trois le matin de finir les chaussures trempées !