La ligne aérienne entre Madrid et Santiago franchit la cordillère des Andes légèrement au nord de Santiago (pas trop non plus, les observatoires astronomiques sont à environ 600km). Les sommets y sont moins haut. Dès le franchissement de la cordillère, l’avion descend pour atterrir sur l’aéroport. Il n’y a quasiment plus de virage si ce n’est un léger changement de cap vers le sud.
On voit sur la photo prise d’avion (Copyright Karel) un des premiers sommets enneigés. Prise le 5 mars, on remarque que la neige est déjà sur des sommets non glaciaire. Il a neigé tôt cette année. Cela ne nous arrange pas car un certain de route et de balade ne seront plus faisable. L’Aconcagua en petite chaussure, ce n’est plus pour cette année. De toute manière, la saison était déjà trop avancée, et pour réaliser un sommet de cette hauteur, 6 962 mètres, un minimum acclimatation à l’altitude est nécessaire.
Le vol entre Santiago et Mendoza, effectué quelques heures plus tard, est un simple saut de puce de moins d’une heure qui est passé au sud de cette chaîne enneigée que l’on voit au loin sur la photo, au niveau d’un col sans neige ce jour là. Malheureusement, quelques heures suffisent après le levé du soleil pour rendre le paysage complètement nuageux et non photogénique !