Le grand condor est le plus grand oiseau terrestre volant (les autruches ne comptent pas). Seul le grand albatros le dépasse sur les mers… Son envergure peut atteindre 3,20 mètres et il en reste environ 10000 sur toutes les Andes, du nord au sud. Il vit au dessus de 3000m et en général sur des parois rocheuses car il aime bien se jeter dans le vide ce qui lui simplifie le décollage… A priori, il n’y a pas de petit condor mais on voit depuis le Cerro de la Gloria à Mendoza des oiseaux qui semblent identiques en bien plus petits. Tout le monde dis « condor » en les voyant. A suivre…
Nous en avons vu au dessus du lac de Potrerillos, notamment vers le barrage ou il y avait un groupe d’au moins une vingtaine d’individus (toutes les photographies ont été prise la bas sauf deux), mais aussi vers la station de Vallecitos peu éloigné. Il y en a également dans le parc national de la Sierra de las Quijadas où il doivent se faire tous les maras morts. En effet, le condor est essentiellement charognard, il nettoie le terrain des bêtes mortes ce qui est plutôt une bonne chose. C’est dans ce parc que nous avons vu notre premier condor de l’année. Nous en avions déjà vu il y a très longtemps sur le site réputé pour ses condors du Canyon de Colca au Pérou.
C’est très impressionnant de le voir de près, cela fait toujours un choc. D’abord parce qu’il est vraiment très grand, c’est donc assez inhabituel. De plus, tout comme un planeur, il fait du bruit lorsqu’il vole. On entend très clairement le bruissement de l’air à son passage. Il est impossible pour lui d’être complètement silencieux !
De notre coté, nous sommes dans le grand condor Airbus ou Boeing, bien plus haut encore que l’Aconcagua, le plus haut sommet des Andes. On file vers l’Europe encore si lointaine hier et si proche demain. Notre périple Argentin touche à sa fin bien que nous n’ayons pas pu réaliser tous les projets prévus, tant professionnels que personnels. Cependant nous avons bien avancé sur de nombreux points et cette mission familiale était dès plus sympathique et riche d’apprentissage pour tous. Nous rentrons avec plus de 13000 photographies dans nos bagages (on a bien mitraillé) et j’ai tout plein de chronique prévue que je n’ai pas eu le temps faire ! Nous verrons cela petit à petit en cours d’année en retrouvant un rythme de publication plus raisonnable avec une vie sociale au delà du web.