Traditionnellement, dans une remontée mécanique, il y a une gare du bas et une gare du haut. Il est très rare que les deux gares soient à la même altitude sauf exceptionnellement pour une machine en ville.
A Grenoble, pas de soucis à se faire, avec ses 266 m de dénivelé, le téléphérique monte (ou descend) à la Bastille. Pas le fort de la bastille de Paris que les étrangers cherchent désespérément sur la place du même nom, mais un fort éponyme, quoique bien plus récent et n’ayant pas servi à grand chose il me semble. Ceci dis, de nos jours, il offre une vue superbe sur le bassin grenoblois et lors des beaux jours, comme ce dernier 29 décembre, les contreforts du Rachais grouillent de monde.
La gare inférieure date de 1976, mais chose pas classique sur ce genre de matériel, les câbles porteurs de 1967 ont été gardés et la gare supérieure juste adaptée. On a donc aujourd’hui deux gares aux architectures très différentes.
La gare du bas est donc à la fois moderne, en verre plus acier, et à la fois ancienne car il faut avouer que le style extérieur a plutôt vieilli, tout comme la maison du tourisme… Cependant, j’aime bien les rouges des aciers, ça pète bien ! Je kiffe toujours sur les grosses poulies retours, surtout lorsque, comme ici, on a laissé l’axe moteur apparent ainsi que le bon vieux cardan qui permet de relâcher les contraintes d’alignement entre l’axe du moteur et l’axe de la grande roue.
En bonus, une petite photographie prise lors de la montée. A moins de venir juste après la pluie, c’est toujours un peu brumeux…