Les événements dramatiques au Népal nous l’ont rappelé, la terre bouge, même si chez nous, elle bouge peu.
Le site earthquaketrack recense tous les tremblements de terre. A Grenoble, un des derniers ayant été ressenti a eu lieu le 7 juillet 2014, il est noté à 4,8 sur l’échelle de Richter. L’épicentre était sur Briançon et un de mes collègues Grenoblois a senti sa maison bouger !
Étant alors sur Mendoza, rien n’était parvenu jusque là… mais la terre bouge beaucoup plus sur les Andes. Il suffit de comparer la page de Grenoble et celle de Mendoza. 21 tremblements de terre sont ainsi référencés sur cette dernière pour les derniers 365 jours. Le plus important, de magnitude 6,3, a eu lieu de 2 février 2015.
Le risque sismique étant bien plus important, sur Mendoza, les personnes vivent dans l’attente d’un gros (la ville fut entièrement détruite le 20 mars 1861) et se préparent, par exemple en faisant régulièrement des exercices dans les écoles. Par chance (ou malchance), la terre n’a pas tremblé durant notre séjour sur place.
Quoi de mieux qu’une photographie floue pour animer ce billet. Elle n’est pas floue parce que la main a tremblé mais parce qu’il s’agit d’un reflet pris sur une vitre. Normalement, même flouté, il est assez facile de deviner de quel lieu il s’agit. Indication : ce n’est ni sur Grenoble, ni sur Mendoza !