Avec les courges, on n’est jamais sur du nom car l’appellation peut dépendre du territoire… C’est un peu le cas avec celle-ci. Voici quelques uns des noms que j’ai pioché ici ou là :
- Courge brodée galeuse d’Eysines
- Courge galeuse d’Eysines
- Cucurbita maxima d’Eysines
- Galeux d’Eysines
- Giraumon d’Eysines
- Giraumon galeux d’Eysines
- Potiron galeuse d’Eysines
- Potiron galeux d’Eysines
On retombe un peu toujours sur les mêmes mots avec ici un point géodésique clair : Eysines. C’est une commune de la périphérie proche de Bordeaux vers l’ouest. Pour certains, les motifs en surface sont de la broderie. Mais le plus souvent, cela devait faire penser à de la gale… maladie de peau répandue il y a encore peu mais qui ne semble pas très active, heureusement, en ville de nos jours.
Dire qu’au moyen age, ils n’en avaient pas… C’est encore un fruit inconnu en Europe et en Chine avant la découverte des Amériques (que serions nous de nos jours sans cette re-découverte). Ce sont les portugais au XVIe siècle qui l’importent d’Amérique du Sud, autant dire qu’il n’y a que 500 ans que nous pouvons profiter de ces merveilles.
La cagette située en dessous de la courge permet de créer un film d’air sous celle-ci afin d’éviter son contact permanent avec de la terre humide. Je ne sais pas si c’est toujours utile mais dans nos contrés, plus froide que sous les tropiques surtout à l’automne, cela évite que la courge ne pourrisse avant la récolte…