C’est complètement au hasard que notre route à croisée celle du radeau utopique. Hasard du calendrier, hasard des routes maritimes, hasard de l’objectif photographique ! Et c’est ainsi que j’ai vu cet assemblage assez incroyable dans l’avant port de Saint-Malo, un 10 août 2016. Nous partions plus au sud et il partait je ne sais où, peut être au fin fond de la Rance, pour un nouveau départ l’année prochaine.
Le projet du radeau utopique est bien beau : partir à la découverte de l’île d’Utopie, « la société idéale » d’après le récit qu’en fait Thomas More qui invente cette île au XVIe siècle. Allez hop, je copie un bout du site car c’est bien beau :
Au XVIe siècle, Thomas More, diplomate anglais, invente une île qu’il appelle « Utopia ». Les mœurs et institutions imaginaires de cette île sont consignées dans un livre qu’il intitule « de la meilleur forme de communauté politique et la nouvelle île d’Utopie », que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de « l’Utopie » et qui fonde le genre et le mot. Du grec U-topos, le terme signifie justement le nulle part, le non-lieu autrement dit l’ailleurs qui n’existe pas. Cet ailleurs lui permet de penser ce que serait pour lui la société idéale. L’île d’Utopie devient ainsi un miroir de l’Angleterre de l’époque. Il s’agit d’une œuvre inclassable qui aborde de front et révolutionne par l’imaginaire la politique, l’histoire, le droit, le social, la pédagogie, l’art et la médecine. Redécouvrir cette île est plus que jamais nécessaire aujourd’hui dans l’époque que nous traversons.
Voila un beau projet participatif utilisant le canal entre Rennes et Saint-Malo pour se déplacer. Cette expédition est aussi un processus de création mélangeant des développements artistiques et des sciences pour l’ingénieur.
Mine de rien, un bout d’avenir est ici !