D’un coté la vie, de l’autre la mort… C’est bien sur un brin exagéré mais cela résume en quelques lettres la situation.
La vie dans la zone extérieure des deux photographies, la mort à l’intérieur, ici même !
Les lignes sont ici de chaque coté du barrage marémoteur de la Rance. Une est tendue comme un steak, c’est la ligne cotée mer et à cet instant là, la marée descend. L’autre forme un immense S tel un serpent guettant sa proie. C’est ce coté le plus dangereux. Si tu franchis la ligne de bouées jaune, la courant te porte sur la barrage et ses 24 turbines bulbes… Un avenir à éviter absolument !
À la renverse, cela s’inverse, le serpent transite sous le barrage et réapparaît de l’autre coté. C’est tout aussi dangereux de vouloir le franchir car les turbines sont réversibles, ce qui était particulièrement innovant dans les années 60. Le volume d’eau du réservoir se fait donc turbiner quatre fois par jour en moyenne !
Évidement, il y a de la marge, les lignes de vie sont suffisamment loin pour permettre au centre de contrôle de prendre les bonnes décisions en cas de dépassement. Je soupçonne qu’ils arrêtent toutes les turbines ? Cela dit, cela n’empêchera pas de se faire aspirer dans les conduites forcées.