Voila un roman que j’ai lu il y a bien longtemps, plusieurs années de cela au moins, c’est dire ! Je l’avais pris par hasard à la bibliothèque, enfin pas tout à fait par hasard, l’auteur A.C. Clarke m’avait attiré car j’aime bien la plupart de ses livres. Étant coécrit, je craignais cependant le pire car j’avais trouvé assez (très) faible sa saga « Base Vénus » réalisée avec P. Preuss qui reprenait la trame d’une de ses anciennes nouvelles. Genre Arthur avait-il servi un peu de prête-nom pour les tartines de Paul ? Bref, je me disais que le grand A.C. Clarke était peut être trop vieux pour se relancer sur du neuf !
Ici, rien de tout cela. Le professeur de mathématiques et de physique S. Baxter avait déjà développé au XXe siècle sa propre littérature en se mettant à plein temps à l’écriture dès 1995 et il avait montré sa passion pour la NASA et le système solaire, par exemple via le roman Titan, après son échec en 1991 comme volontaire pour une mission vers la station russe Mir. Dans « Lumière des jours enfuis », les deux compères explorent les possibilités des trous de vers sur terre comme la diffusion en temps réel entre les humains puis le visionnage du passé (le début du christianisme…) avant de conclure sur une chute tout à fait intéressante !
On est assez loin des effets cinématographique de type Stargate ou Interstellar, même si j’ai beaucoup aimé le second et peu le premier ! Dans ce passionnant roman de science fiction, on reste les deux pieds sur terre même si parfois on se promène vers l’infini et au delà…