Pas mal de ville sont actuellement dans le brouillard à respirer nos déchets atmosphériques. Tous nos gadgets téléphoniques et autres objets ou confort qui nous entoure en permanence, il faut bien les construire, les assembler, les recycler… Pour cela, on a besoin en général de matériaux de base, de beaucoup de matériaux, extraient de mines ou de puits, souvent exploité à des lieux de notre chère métropole !
Le gros du transport mondial passe par les cargos, de toute taille et de presque toute forme tellement certains sont surprenant. Puis ceux-ci accostent dans un port puis chargent et déchargent au grès des cargaisons. En général, chez nous, la ligne de flottaison remonte…
C’est ainsi que les ports, villes au bord de la mer, sont souvent très pollués…
C’est ainsi que l’étang de Berre n’est plus une merveille, enfin même si parfois les choses vont en s’améliorant, l’entrée de l’étang n’est pas une sinécure. Rive gauche à l’embouchure du Rhône, coincé entre le banc de sable de la réserve de biosphère de Camargue et la réserve naturelle des Coussouls du Crau, une zone immense de terminaux, tous assez moches, tous semblant très polluants, barre l’horizon.
En ce 12 novembre venté, les odeurs sur le banc de sable situé à un peu plus de 5km sont déjà insupportable. Et c’est un vent de terre, le mistral, qui dégomme tout en mer. Je ne voudrais pas mettre mon grain de sel dans ce qui ne me concerne pas ponctuellement mais en période anticyclonique comme actuellement, il ne doit pas faire bon vivre autour de Salin-de-Giraud…