Nous avons tous vu un jour ou un autre un avion faire de la voltige dans les airs. C’est plus ou moins impressionnant selon le niveau du pilote. En général, c’est toujours sympathique à regarder. A moins d’être à des kilomètres et au final ne rien voir, c’est un sport assez bruyant surtout lors des reprises. Le son est cependant assez sourd et bien moins agressif que dans les sports automobiles…
Mais ici, rien de tout cela !
D’un seul coup d’un seul, sortit de nulle part et sans bruit, voila qu’un planeur descend en piqué et enchaîne les vrilles, les loopings, les vols sur le dos avec une facilité déconcertante. L’avion file, accélère, ralenti au grès de son altitude, dans des trajectoires aux courbes majestueuses. Pas moyen de remettre les gaz en cas d’erreur, pour sortir d’un mauvais pas. Pas d’erreur… Le pilote maîtrise son engin et nous, nous maîtrisons notre souffle !
C’est tout simplement beau.
Il me semble que c’était le champion de France de la discipline au manche à balai. Ceci explique peut-être cela. Mais tout de même, avec la dent de Crolles en arrière plan, c’est assez classe et grandiose comme spectacle. Comme quoi, l’apparente simplicité, la légèreté peuvent parfois rivaliser avec les gros cylindres des voltigeurs !
Au final, à force d’enchaîner les figures, le planeur finit tout de même par descendre et là, pas moyen de remonter en jouant sur les courants ascendants. Il faudrait pour cela ne plus faire de voltige pendant quelques temps. Et c’est ainsi que notre planeur a atterri au Versoud avec une facilité déconcertante sur la piste en béton, négligeant celle en herbe normalement réservée à ce type d’avion.