Petit numéro spécial en ce jour qui n’est cependant qu’un jour comme les autres parmi les innombrables tours que la Terre fait sur elle même. C’est un jour de non événement comme tous les microcosmes ici bas qui perturbent la lente progression de notre astre céleste tel le papillon pour les effets météorologiques. Dans cette trajectoire chaotique, quelques points surgissent ici ou là au grès de l’observateur.
Ainsi en ce jeudi 7 décembre parait mon 500e article sur ce blog. Pour vous, cela ne veut pas dire beaucoup mais pour moi, cela ne veut pas dire beaucoup non plus ! C’est donc le bon moment pour ne pas faire un récapitulatif de tous mes numéros depuis le début…
Démarrer le 1er septembre 2012 par une bafouille très courte concernant le feu de la Croix sur l’île de Groix, voila 500 textes plus ou moins long avec au moins le double d’images sur un peu tout et n’importe quoi. Surtout, il n’y a aucune continuité d’un article sur le suivant. C’est voulu, c’est exprès, même s’il y a quelques suites dispersées ici ou là, certaines entamées et non finies, certaines oubliées… L’objectif principal étant un travail d’écriture personnel sur l’instant présent, les mots qui se développent pour former des phrases et des paragraphes s’accrochent ainsi plus ou moins à des images du passé, proche ou lointain, ainsi qu’aux actualités en cours. C’est donc un fatras de texte dont je plains celui ou celle qui en fera un commentaire composé !
Une chose est sure, en 5 ans, maintenir le rythme d’une publication régulière est une épreuve intéressante à vivre de l’intérieur. Celle-ci n’est pas si facile que cela à mener, avec des hauts et des bas ainsi que parfois un manque d’inspiration flagrant ou une fatigue intense des membres internes. Mais les fait sont là, du baratin à la chaîne chaque semaine que je devrais faire passer à une moulinette statistique pour voir si le vocabulaire utilisé est relativement diversifié ou si tout l’édifice repose sur tout juste 200 mots !
Ainsi s’achève cette quête des 500 mots du passé et du présent. Du futur, seuls les survivants en connaîtront une vue individuelle…
Post-scriptum : j’ai longuement hésité dimanche dernier à mettre le numéro exceptionnel 499 à la position 500 mais il était trop beau, trop dense, trop intense et pas du tout assez creux pour en faire un vrai numéro 500 !