Imaginez un meute de loup se déplaçant en campagne. Si vous voyez un troupeau désordonné comme celui des vaches dans les champs, rembobinez votre image pour repartir sur une série de loups marchant les uns derrières les autres.
Allez hop, à la queue leu leu !
C’est à peu près cela qu’il s’est passé ce mardi 14 novembre au matin en l’aéroport de Saint-Exupéry (Lyon). Un meute de quatre loups s’est mise en branle, à fait vrombir ses moteurs, à faire hurler n’importe quel canard passant à proximité avant de rouler au pas, les uns derrières les autres, respectant sagement les distances de sécurité, vers la piste de décollage. Ce n’était pas n’importe quels avions, c’était tous des HOP ! On aurait presque pu dire trois louveteaux presque jumeaux et en pleine force de l’âge avec leur deux beaux turboréacteurs arrières, deux Bombardier CRJ 700 prenant en sandwich un Embraer ERJ 145, suivant avec respect leur chef de meute, notre bon vieux ATR 72 à turbopropulseurs.
La différence propulseur / réacteur, vous maîtrisez ?
En pratique, pas grand chose à voir entre les deux. Le propulseur est un moteur classique entraînant des hélices en rotation, comme au tout début de l’aviation, mais avec un turbo pour que cela pulse quand même un peu. Un réacteur aspire de l’air en entrée et le recrache en sortie a une vitesse bien plus grande. Celle-ci génère la poussée qui permet à l’avion de voler. Pour que cela tourne, il faut des étages de compression de l’air en entrée de machine, une (ou plusieurs) chambre de combustion au centre et des étages de turbine en sortie afin d’alimenter les étages de compression… Bref, c’est simple sur le principe mais très compliqué à faire en vrai !
Pour la petite histoire, nous étions nous même dans le rôle de l’ours à bord d’un Airbus A319 de la compagnie mère, en chasse d’un nouveau territoire plus à l’Ouest.
Voila, c’est finit !
J’ai comme l’impression qu’il vous manque une clef pour finir votre lecture… Je vous laisse faire la queue pour comprendre la serrure.