Voila un jeu de passerelles sans rambarde permettant de se promener au dessus des toits pour une balade sans but fixe. En effet, tout semble sans issue. Une cheminée termine le chemin dans un cas, le vide intersidéral dans l’autre… et rien pour se raccrocher nul part.
Quel peut-être l’objectif de ces chemins surpendus ?
Un être au regard alléché par les fautes a immédiatement vu l’erreur dans ma phrase ci-dessus. L’usage courant des passerelles est d’être suspendues, c’est à dire accrochés par le haut. Ici, point de suspension, le ciel entoure l’au dessus. Nos passerelles sont comme des digues en pleine mer, accrochées solidement par les pieds. Alors j’invente par pur plaisir le mot surpendu et je propose aux étymologistes de passage de me faire de chouettes propositions nous permettant de franchir ce pas littéraire, sans tomber !
Alors ?
Je pourrais continuer à déblatérer sur du hors sujet mais après quelques paragraphes, cela finit par se voir… A quoi servent donc ces passerelles ? Vu la sécurité de la chose, j’ai du mal à croire qu’on puisse faire monter des touristes la haut afin d’admirer les étoiles ou les feux d’artifice… L’orientation ne me semble pas parfaite non plus pour tenter de voir les spectacle au château.
Bref, je n’ai aucun idée sur l’intérêt de cet embarcadère. Peut-être en prévision des futurs drones de transports ? Si jamais vous passez par Carcasonne, où que vous y êtes déjà actuellement, il est possible que la solution à cette énigme s’offre à vous. Nous sommes tout ouïe.