Voici la devanture d’un magasin. Un brin vieillotte pourrait-on croire mais peut-être l’est-elle vraiment, vieillotte ? Nous n’avons pas franchit le palier d’entrée, juste regardé avec les yeux depuis le trottoir. À vrai dire, ce magasin a été durant quelques jours notre voisin de carrefour dans la sympathique ville de San-Juan (capitale de province d’Argentine tout de même avec environ 400_000 habitants). Alors, ces couleurs, il fallait bien que je finisse un soir par les mettre dans la boite.
Un soir car un jour ou plutôt de jour, les couleurs se délavaient, les magies n’étaient point là. De jour, c’était pastel, léger, un brin palot alors que la nuit, ça flash, ça claque dans les pupilles. On pourrait me reprocher le plan cadré, la lumière mal équilibrée mais elle me plaît ainsi cette photographie. Ces défauts formant aussi son charme.
Le propriétaire doit être un certain Rusejo et en plus des rideaux, il vous propose aussi d’acheter, comme on peut le voir, tout un tas de draperies possibles. C’est notre toto Argentin ! Là, à ce point de mon exposé, je me suis dis que toto n’allait pas dire grand chose au lecteur non Grenoblois. Bilan, je colle un lien que moi même je suit. Horreur et damnation, il y a du toto partout en métropole, 50 magasins ! Bref, cela ne semble pas Grenoblois pour un sou mais plutôt Cannois (Au vu du nombre de magasins implanté dans cette ville).
Sur ce, j’ai hésité à couper le panneau de signalisation qui me coupait l’image en deux mais n’ayant que mes mains comme outillage, j’ai préféré couper court et poursuivre ma promenade du soir à la découverte d’autres couleurs…