Lorsque la piste cyclable sur Meylan menant au campus universitaire de Saint-Martin-d’Hères est dans cet état là, qu’il y a 50 m à faire en pédalant dans 10 cm d’eau au niveau de la zone centrale inondée, on est clairement en période d’intenses précipitations ! En effet, le lieu, un point un peu bas sur les courbes de niveau situé sur l’autoroute cyclable entre la plate-forme de courrier et le stade des Ayguinards (étymologie de ce dernier mot : les eaux noires) ne se remplit comme une mare que lors des fortes pluies. En pratique et dès l’arrêt de la pluie, la mare se vide d’elle même dans la demi journée qui suit via un collecteur ici invisible car noyé.
Évidement, un tel obstacle ne nous arrête pas !
En poursuivant la route et peu avant la passerelle, il est clair que l’Isère est sortie de son lit classique mais qu’il n’y a encore rien de dramatique. Il reste encore bien 20 cm avant qu’elle n’atteigne la piste basse mais un mur de plus de 1 m de haut protège le reste de la ville à cet endroit (ailleurs, la piste est plus haute). Un beau pic de crue pour un mois de janvier où normalement il fait froid et plutôt sec. Ces montées rapides des eaux associant pluies et fonte des neiges, c’est normalement au printemps que nous les subissons, jamais lors du mois le plus froid.
Il n’y a plus de saisons moi je vous l’dis ma p’tite dame !