Cet après midi, pour une raison annexe, je passais sur la passerelle de l’île d’Amour beaucoup plus tôt que d’habitude. Avant 15h30 c’est vous dire… À vrai dire, je la franchit, poursuit ma piste cyclable avant de me dire : «Mais c’est Paris plages ici !». Demi tour donc afin de prendre quelques photographies pour la postérité.
Et puis l’article du jour est parfois (trop souvent ces temps ci) écrit le jour même, la preuve en image !
Au delà de cet exercice de juste à temps, cela fait effectivement quelques temps qu’on l’a voit l’Isère aussi basse (bien que son niveau soit très fluctuant en fonction des orages et de la position des vannes sur les barrages amont) et avec une eau aussi claire. Une belle eau bleu, parfaite, une belle eau de rivière comme on n’en voit que très rarement sur l’Isère. En effet, celle-ci est plus un gros torrent de montagne qu’une rivière de campagne…
Ainsi que le montre le site vigie-crues, l’Isère a un débit très variable et est pour le moment tout le temps sous son niveau zéro, malgré les rares pluies. Les vannes sont fermées ces jours là, pas de doute possible !
Cet après midi, c’était donc plage sur la grève le long du campus de Saint-Martin d’Hères, à 50 m de mon bureau. Mais comment pouvais-je travailler avec une telle ambiance aussi proche. Certes c’est pas la foule du mois d’août mais tout de même deux personnes en petites tenues et un pêcheur en tenue légère. Avec ma vareuse de marin, je n’aurais pas déteint sur le tableau !