La première fois, à l’aéroport de Saint Exupéry, je me suis dis, tiens un avion de La Poste. En effet, avec l’aéropostale, le transport du courrier a rapidement utilisé les avions dès les années 1920.
Mais j’avais tout faux de A à Z !
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- D’abord, l’aéropostale n’a jamais été une entreprise de La Poste mais était une filiale d’Air France depuis 1933… À vrai dire, les deux compagnies étant nationales et de service public en ces temps là, c’était bien du pareil au même…
- Ensuite, j’ai loupé mon cliché à Lyon alors j’ai du me rabattre sur celui, bien plus jolie, réalisé à Toulouse-Blagnac une toute petite heure à peine plus tard…
- Enfin, c’est pas parce que c’est jaune que cela transporte des lettres. En effet, il y a jaune et jaune. Cet avion est jaune jaune. Vous voyez la différence ? Bref, c’est le jaune DHL donc même s’il n’y a pas d’enveloppe dedans, il transporte quand même des colis ! En plus, si comme moi, vous êtes resté sur la version américaine de DHL, il vous faut absolument vous réveiller. DHL fait aujourd’hui partie du groupe Deutsche Post.
C’est presque un retour à la case départ mon histoire…
Quel avion est-ce ? Sur DHL Aviation, nous pouvons voir que la compagnie a pas mal de modèles différents mais que l’Airbus A300-600RF et le Boeing 757-200F sont les plus probables. Les deux ne sont pas tout jeunes (il n’y a d’ailleurs pas de winglet au bout des ailes) et cela montre que ce genre de compagnie utilise principalement des avions en seconde main, des occasions. Dans le cas de la présente photographie, je penche très fortement pour un B575 !
Que font les plots autour de l’avion ? Pourquoi une bâche bouchait l’entrée des réacteurs (non visible depuis cet angle de vue) ? C’est une autre longue histoire dont je ne peux faire que quelques suppositions :
- l’avion tourne principalement la nuit et est donc stocké dans la journée sur le tarmac ;
- les fortes précipitations tout le jour imposent une protection en entrée de moteur afin de ne pas le noyer.
Mais tout cela mériterait un œil bien plus expert !