En pleine pente de la Chartreuse, j’allais dire en pleine montagne mais cela n’est pas vrai car le lieu doit être à 500m d’altitude, vous pouvez croiser un calamar géant et un peu plus que cela. La bête est dessinée sur les parois d’un château d’eau qui par chez nous ne sont pas perchés sur des piliers aux abords des villages mais perchés dans la montagne et souvent à moitié enterré.
Il n’est donc pas forcément si facile que cela de les trouver, ces châteaux !
En se mettant dos à la bête, si vous osez la quitter quelques instant des yeux, et en effectuant une rotation à 180°, la vue sur la vallée du nord Grésivaudan est réduite à sa plus simple expression : quelques arbres et arbustes… Il n’y a aucun recul, aucune perspective. Les prises de vue photographique sur l’art picturale se font au grand angle ou zone par zone !
Plutôt que de graffitis, bien qu’on en trouve de toutes les qualités un peu partout, on pourrait plutôt parler ici de street art avec un message écologique contre les portes containers perdant une partie de leur cargaisons et polluant les mers du globe. Il est cependant assez amusant de voir ce message loin de tout lieu de passage, loin de tout océan ou rivière. Le tagueur n’a manifestement pas réalisé son œuvre sur les hauts de la commune de Corenc pour se retrouver à la une de Facebook mais par une intime conviction et un pur plaisir.