Il y avait pleins de titres possibles comme les Antennes dans le ciel, les Antennes au dessus de nos têtes, les Antennes dans les dernières neiges… Au final, en ces temps de neiges fondantes, printemps oblige, c’est beau ces horizons encore blancs. Vous l’aurez devinez, c’est Grenoble en bas dans la vallée, vu de la croix de Chamrousse, avec le Vercors à gauche et la Chartreuse à droite.
À force de mettre des émetteurs et des récepteurs sur les toits, il n’y a plus de place. On monte alors des châssis métalliques pour les empilés les uns sur les autres. On se demande comment tout cela tient aux tempêtes. Cette accumulation d’onde est impressionnante. La théorie des ondes linéaires permet d’approximer en un point le champs électromagnétique par la somme de toutes les ondes passant en ce point à cet instant. Ainsi chaque onde vit sa vie indépendamment des autres…
C’est vrai tant que l’on reste dans le domaine linéaire, tant que les fréquences (ou les longueurs d’onde) ne sont pas trop proches les unes des autres pour interférer et se mélanger intimement. C’est évidement le cas ici, à quoi servirait sinon un régulateur au niveau national. En France, c’est principalement l’ARCEP qui joue ce rôle. Dans le monde, la liste est très longue… et je n’en connais pas le quart de la moitié du tiers !
Avec cette culture de l’instantané que ces ondes procurent, on oublie que tout cela consomme. Bien que certaines fréquences se libèrent et s’éteignent comme les émetteurs radio à onde courte, la multiplication des fréquences et des usages fait que la consommation globale explose… Il semble que nous ne sachions pas déployer une technologie permettant d’éviter l’effet rebond.
Société du toujours plus…