L’autre jour m’y promenant, il n’y a pas si longtemps et pourtant, tant de choses se sont passées depuis ce jour là qu’il pourrait s’agir du printemps dernier. Ce n’était qu’il n’y a 15 jours, le 12 juin. L’été n’était pas encore arrivé…
Je passe devant ce poisson rouge en vélo, je rêvasse à mes pensées du matin laissant filer les idées comme la métrique se déroule sous mon pneu. D’un coup, un éclair dans ma tête se propage.
Un poisson rouge, où est-il ?
Mais que fait ce poisson ici bas dans cet aquarium ? Demi-tour, retour en arrière sur la piste cyclable de quelques mètres. Zapping sur la chaîne nature afin de revoir l’image. Zut, pas de VOD, nous sommes dans la vraie vie. Le temps défile toujours dans le même sens.
Pas de poisson !
Rien dans l’aquarium. Mais pourquoi avoir mis toutes les ordures dispersées aux alentours et garder ce sac transparent comme neuf ? Pourquoi les quatre vents en ont-ils décidés ainsi ? Il est peu probable qu’on trouve la solution à cette question métaphysique dans une simple rose, qu’elle que soit sa couleur. À vrai dire, avons nous une explication satisfaisante ? La seule qui me vint à l’esprit est une incivilité forte, incompréhensible. Qui peut réellement apprécier un dimanche en famille, une soirée entre copains avec des gobelets de partout ?
Une autre piste m’a cependant traversé les neurones. Et si un coup de vent avait vider la poubelle en la retournant avant que l’orage ne l’a remplisse ?
Piste intéressante avec un esprit nature tout puissant qui ne résiste cependant pas au zoom montrant un sac parfaitement posé avec son tendeur lisse à souhait.