Ce n’est pas en France qu’il manque d’arbre mort. Comme tout être vivant, la plante pousse, grandit puis un jour s’éteint. Ainsi va le passage de témoin entre les générations.
Sur ces deux photographies, ce sont deux arbres différents qui sont captés pour un moment d’éternité supplémentaire. En effet, il n’est point sûr qu’ils soient encore tous les deux sur pied. Sept ans ont passé depuis cette prise d’image. Il faisait bien beau en cette fin juillet 2012, pas de pluie à l’horizon.
J’ai l’impression que nous sommes sur le puy de Côme, un sommet exceptionnel en double cône, chose assez rare et de mémoire le seul de la chaîne des Puys au cœur de l’Auvergne. Le premier est sur les premières pentes, le dernier est sur les dernières ! C’est d’une logique implacable à qui la comprends.
Le truc qui me plaît avec tous ces arbres morts, ce sont leurs capacités à résister à toutes les intempéries : les tempêtes de vents mais surtout les neiges d’automne, d’hiver et de printemps, très lourdes, qui cassent même les branches les plus vivantes par chez nous. Bonus terminal, ils sont très souvent hypers photogéniques.