L’autre jour, à bord d’une éclaircie temporelle, je profitais d’être au centre de Grenoble pour jeter un coup d’œil autour de moi, par hasard depuis un palier ayant une fenêtre donnant sur ces micros balcons surplombant la route, ici le passage ferré entre la place Félix Poulat et la place Victor Hugo, rue Molière justement. Que des grands hommes à cet endroit là sauf Poulat qui est certainement un inconnu hors Grenoble et fut un sacré zouave !
Des temps anciens !
De nos jours, ce ne sont pas des comédies qui passent sur la place comme à Montpellier mais des tramways, d’ailleurs, ils sont très beaux, surtout ceux de Grenoble, lorsqu’on les voit de la terre. Car vu du ciel, c’est plus tout à fait le même programme que sur les tracts qu’on avait reçu. Changement d’architecte sans prévenir… Je ferais de l’humour noir, je dirais qu’il y a un paquet de valise de migrants la haut, quel bordel ! Mais avec la neige blanche (et la pluie) tombée hier et cette nuit, je n’oserais dire une telle chose donc je ne l’ai point dite.
Oubliez tout.
Bref, depuis mon balcon, le plafond des tramways de Grenoble est un vrai foutraque de caissons, de coffre, d’hélices derrière des grilles, de câbles aux noeuds d’articulations. Il y a de la vie sur les toits. Tout ce que vous avez toujours voulu voir et qui vous a été caché est la bas, en haut. Le système de chauffage, en haut. Le système de refroidissement, en haut. Le transformateur électrique, en haut. Le conducteur, en bas !
Vous pensez bien qu’ils allaient pas le mettre tout seul à l’étage. La réglementation interdit le travailleur isolé !
C’est fatiguant de devoir tout toujours répéter…