Où pourrait-on avoir un terminal 2F ailleurs que sur la région parisienne. Un terminal 2, il est possible d’en trouver en province mais aller jusqu’à la lettre F, c’est tout simplement aller au-delà de la mare à Canard de la commune voisine !
Ainsi nous sommes à Roissy, plus précisément Roissy-Charles-de-Gaulle et plus officiellement Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. C’est fou comme la commune ayant donné son nom à un aéroport se fait virer des tablettes au bout d’un certain nombre d’année en France. Ici bien sur est désigné la ville Roissy-en France.
Notre-Dame-des-Landes, battez-vous pour votre nom !
Ah zut, j’ai quelques années de retard, l’aéroport Nantais est enterré sous la tourbe… Un autre cas plus proche de chez nous est arrivé. Eh oui, cela arrive près de chez vous !
Le sympathique aéroport Lyon-Satolas s’est un jour mué en Lyon-Saint-Exupéry… Pourtant, la commune de Satolas avait bien donné son territoire et le département de l’Isère une partie de ses hectares ! La reconnaissance éternelle et les remerciements ne sont pas un témoin qui se transmet de politique en politique. La chevalerie moyenâgeuse est très loin derrière nous.
Revenons à nos armures.
Le terminal 2F est tout de métal ceinturé. Pas de béton, pas de grosse poutrelle, pas de lamellé collé. Nous sommes ici face à une cotte de mailles faite de barre et de nœud.
C’est clair, c’est beau, c’est simple. Enfin, cela semble simple car c’est loin d’être simple de faire une structure discrète avec des tuiles en verres, résistant à tout temps. Entre les différences de températures entre l’hiver et l’été, entre la nuit et le jour, c’est un challenge de ne pas avoir de fuite à chaque averse !
Lors d’un transit à Roissy, si le temps si prête, prenez les secondes nécessaires pour faire un petit détour vers ce hall.