Des images de bus dans un désert de rocaille, de sable ou un désert semi arides sur une route ou une piste infini, c’est d’un classique !
Pas de plante verte ici, pas de couleur sauf à même la tôle du véhicule, pas de route, de chemin, d’itinéraire… Tous les azimuts mènent quelques parts, parfois un nulle part à la frontière de rien, parfois à un village en bordure du grand vide blanc.
En cas de perte de repère, le soleil qui passe au Nord d’Est en Ouest est une indication pour qui n’inverse pas le sens des aiguilles d’une montre. Faut pas se mettre la tête à l’envers si on ne veut perdre ses repères…
Mais une fois sur les rails, quel bonheur que cet horizon d’une grande pureté !
Évidement, il n’y a pas 50 endroits comme celui-ci sur terre. Il y a en a pas mal en glace l’hiver mais peu en sel qui résiste comme lui hiver comme été à l’assaut des températures. Évidement, nous sommes au milieu du salar d’Uyuni, une des très nombreuses merveilles de la Bolivie depuis les temps immémoriaux.
En cas de panne, on préfère être dans le premier bus du matin au soleil levant que dans le dernier du soir au soleil couchant. Le manteau d’hiver tombe toutes les nuits sur ce bout d’altiplano mettant cette contrée splendide dans un grand congélateur quelques heures…
Une manière peut-être de résister au temps qui tourne ?