Sur 1 km, les chutes de pierres sont courantes sur ce tronçon de sentier. Cette année, c’est une chute de pelleteuse auquel nous avons assisté ! Enfin, elle était déjà bien amochée lorsque nous sommes passés.
Ou peut-être la pelleteuse a pris une pierre en pleine poire ? Cependant, aucun signe visible n’est en vu dessus. Il est donc plus probable que cela soit elle qui a chuté !
Nous le voyons sur les différents plans séquences des photographies, la pelleteuse a brûlé. A-t-elle brûlé avant de chuter ou après ? Durant une phase de chantier ou lors d’une nuit ? Est-ce un acte de malveillance ou le bonheur d’un éclair illuminant la scène ?
Mais pourquoi en vouloir à une pelle araignée perdue en montagne, en pleine nature ?
En effet, il ne s’agit pas d’une pelleteuse au sens classique du terme mais d’une pelle araignée qui n’a que deux roues et deux bras articulés. Cela lui permet d’aller dans quasiment tous les terrains et dans toutes les pentes.
Comment la sortir de ce sentier de montagne ?
Un des moyens les plus simples pour nettoyer le chemin est d’utiliser un hélicoptère. Comme ce n’est pas simple et pas forcément bien équilibré, qu’il y a un doute sur l’intégrité globale de l’engin, la machine sera emportée en pièce détachée. Le bras, la cabine, le socle. Nous pouvons voir que chaque morceau a déjà son élingue positionnée. Il est possible que le WE prochain, plus aucune pièce métallique ne bloque plus ce passage.
Quel est exactement ce passage ?
Nous sommes sur le sentier menant de la petite commune de Nancroix (Peisey) au lac de la Plagne, au premier verrou glaciaire situé juste au-dessus du refuge de Rosuel. Le sentier longe le parc national de la Vanoise et le lac, magnifique, s’amuse à jouer avec les frontières du parc qu’il touche sans jamais y mettre une goutte dedans.
Ne cherchez pas ce lac du côté de la station de skis La Plagne… Il est en effet sur le (grand) versant sud-est du pic de Bellecôte.