La pointe de l’Aliet n’est pas un sommet majeur du massif de la Vanoise. D’ailleurs, si vous recherchez une page sur l’encyclopédie libre Wikipédia ou sur le net en général, vous allez tomber sur des pages personnelles de randonnées mais rien de complètement général.
De même ici, vous ne pensez pas que j’ai des désirs d’académicien !
De même que la Vanoise n’est pas un des massifs majeurs des Alpes (non, inutile de me jeter des pierres), n’ayant pas de 4000 m contrairement au massif du Mont-Blanc et à celui des Écrins. Il possède cependant quelques sommets bien connus (le Mont Pourri, la Grande Casse…) et une calotte glaciaire bien connu, mais en cure de minceur…
Il y a d’ailleurs urgence, la glace brûle !
Revenons à nos moutons en Alpage. L’Aliet est une pointe globalement peu connue et pas forcément bien impressionnante selon le point de vue. Cependant, depuis la vallée de Peisey-Nancroix, son cône dépasse de l’arête de Bellecôte (3417 m), culminant tout de même à 3100 m. La fameuse face de Nord de Bellecôte semble vraiment difficile à grimper en temps normal et la paroi du côté de l’Aliet, sur la partie Est de celle-ci, ne semble pas plus simple non plus. La séparation des roches Bellecôte/Aliet est particulièrement nette, ce n’est pas courant d’avoir des droites aussi marquées sur les massifs.
Dès qu’on quitte ce champ de vision de la vallée de Nancroix, l’Aliet perds petit à petit une bonne partie de son charme. Ainsi ne le quittons pas. Pour laisser encore un peu de mystère à ce bel isocèle, laissons-le disparaître dans son brouillard hivernal afin de le retrouver plus tard, un jour prochain, au soleil.