Le 17 août 1850, le général San Martín est mort. Je ne doute pas que cela vous fasse une belle jambe ! Mais ici, en Argentine, San Martín est un peu le général de Gaulle sans Gaulle (il n’a jamais gouverné le pays) ou le Napoléon à la bonne patte (il a su s’arrêter). Bref, il est mort dans l’indifférence générale à Boulogne-sur-Mer après 26 ans d’exil mais, San Martín n’étant pas le sujet de cette chronique, je vous laisse lire ce texte vraiment très bien écrit !
Le 17 août 2014 est donc normalement un jour férié. Mais cette année, cela tombe un dimanche. Par chance, en Argentine, si un jour férié est un dimanche, il est le plus souvent décalé au lundi… Le lundi 18 août est donc férié ! En voila une bonne idée que l’on pourrait mettre en place chez nous…
Et le rapport avec Mendoza de tout cela ?
A dire vrai, aucun si ce n’est que l’épopée du général est partie de la ville de Mendoza. La ville serait-elle en train de mourir ? Oh que non, c’est la plus grande ville de l’ouest Argentin et elle continue de s’agrandir année après année…
Et bien, cette chronique n’est pas vraiment cool !
Justement si, tout coule et découle. Il suffit de remonter à sa source, près de l’Aconcagua, puis de le suivre tranquillement pour arriver où ? A la mer ? Pas du tout, le río Mendoza, car c’est lui le sujet du jour, ne franchit quasiment plus jamais les limites de la province. Après être passé à l’ouest de la ville, puis au sud, il remonte au nord par l’est pour se perdre dans le désert sablonneux… La route des dunes, la route a un fil, la RN142 le franchit sur un pont de béton. Il ne manque plus qu’un navire rouillé pour se sentir à l’embouchure du Syr-Daria sur la mer d’Aral…