Après quelques mois en Argentine à ne plus prendre le train et à rouler sur des routes moyennes voire des pistes, on finit par oublier ce que c’est que la vitesse. En effet, nous avons roulé quelquefois à 130km/h mais par aussi souvent que cela. En premier lieu, il n’y a pas tant d’autoroute que cela autour de Mendoza et en second, au abord des villes, il y a des piétons qui traversent, or je n’aime pas du tout jouer avec ce genre de quille ! Enfin, il y a régulièrement des ‘retorno‘ au centre des voies ce qui permet de changer de sens sans sortir. Bref, au final, on est très rarement à 130km/h et personnellement, nous n’avons jamais été au dessus. Coté bus, la vitesse est limitée à 90km/h et il n’y a plus de train de voyageur depuis longtemps…
Alors le TGV Grenoble – Paris, malgré que cela soit la plus ancienne ligne TGV de France, ça trace ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu cette impression de vitesse dans un train, comme quoi il fait bon d’aller voire ailleurs ! Du coté des choses désagréables, on s’en prends plein les oreilles car ce bout de France est loin d’être plat (le train avale des collines régulièrement) mais aussi car le contact acier acier au niveau du rail de roulement arrache dans les aiguës…
Je verrais bien pour l’argentine une ligne de TGV verticale le long des Andes Mendoza – Córdoba – San Salvador de Jujuy et une autre horizontale entre la capitale Buenos-Aires et Córdoba. Une bonne partie du pays serait alors maillée et cela limiterait fortement une partie du trafic aérien (très polluant, pas d’électrification possible) et des bus de nuit (moins surs et plus dangereux que le train).