Avec plus de 800 000 personnes, l’agglomération de Mendoza serrait une des grandes villes française, devant par exemple celle de Bordeaux classée 6ème ! Pourtant, vu du Cerro de la Gloria, la petite colline qui domine la ville située près du parc de San Martin, la ville ne semble pas bien grosse.
Évidement, on ne la voit pas dans son intégralité depuis ce spot là et l’horizon, souvent brumeux, cache en partie l’horizon, mais le cœur même de la ville semble petit. C’est une impression. Pas de grosses tours, pas de quartiers de type Haussmann avec des immeubles de 7 à 8 étages autour d’un bloc de rues…
Il y a bien quelques tours au centre ville comme on le voit sur les photos ci-contre. Mais très rapidement, on retrouve une architecture à 1, 2 voire 3 étages maximum formée de petites maison ou de petits immeubles. Il faut dire que la ville a été entièrement rasé par un tremblement de terre en 1861 faisant pus de 10 000 victimes. A Mendoza, le risque sismique est dans toutes les têtes…
En cherchant à conforter mon impression que l’agglomération de Mendoza n’est pas très grosse au vu de son nombre d’habitant, je suis allé sur OpenStreetMap comparer les deux agglomérations : Mendoza et Bordeaux (Grenoble est une ville particulière non représentative du fait des montagnes qui l’encercle). Au final, c’est bien pareil !
Je reste persuadé que les Argentins, moins riches, vivent globalement avec moins de mètres carrés par personne que nous. Cela devrait donc donner une ville plus dense (moins de surface au sol). Mais le centre ville ayant au final peu d’immeuble, la densité du centre des villes française doit être bien supérieure… Au final, les deux effets ont l’air de globalement s’annuler… On laissera le soin aux géographes de faire une étude bien plus affinée !