Elles ont trois ans d’écarts, août 2012 à gauche versus août 2015 à droite où le cadrage est un peu plus serré. Ce n’est pas facile de refaire la même photographie juste de mémoire !
Dans tous les cas, le message sur ce mur est toujours d’actualité, et orienté à l’est sur un île de l’ouest, il y a de bon espoir qu’il soit là encore quelques années. C’est aussi le soucis et l’intérêt de cet art pictural, sa force tiens aussi dans sa fragilité. Une météorologie capricieuse, un tagueur peu inspiré de passage et hop, l’œuvre évolue en bien ou en mal. Mais cela n’a que peu d’importance, les murs sont là pour accueillir de nouvelles œuvres et permettre à tout un chacun de partager ainsi une partie de ses visions, parfois intemporelles.
Et un an déjà depuis le début du carnage dans le 11ème…