Au vu du manque de neige durant les vacances de Noël (ainsi que par la suite), nous avons assisté à un phénomène peu courant : la mise en route des canons à neige durant la journée. Ainsi, au passage des canons, vous prenez une agréable pluie fine geler qui vous coupe l’intégralité de la visibilité. Au moins, cela réchauffe ! On comprends qu’il soit rare de les faire fonctionner lorsque la station est ouverte.
Coté écologique, il a souvent été critiqué que l’eau utilisée n’était pas nickel notamment à cause de l’ajout d’adjuvant comme par exemple la bactérie pseudomonas syringae. Il faut savoir qu’aucune station de skis ne fait cela en France. L’eau utilisée est celle qui est prise dans les bassins versants, sans modification. Ceci dis, multiplier les canons a neige n’est pas une approche écologique du skis alpins ! Vu ce que nous avons vu cette année, c’est à dire la généralisation des canons entre 2100 et 2200m d’altitude en Tarentaise, on ne peut qu’être très inquiet du réchauffement climatique…
Sinon, d’un point de vue linguistique, je trouve le terme canon à neige bien guerrier pour un appareil qui ne n’envoie aucun projectile et n’a aucun objectif de destruction ! Il existe le mot enneigeur mais il n’est pas encore passé dans le langage courant et ne me semble pas en prendre la voie. Comme la majorité des canons sont actuellement basés sur des poteaux relativement élevés, j’aurais tendance a les nommer via une image plus descriptive : des torches à neige.