Nous sommes sur l’embalse de los Reyunos, ou plutôt sur le barrage de los Reyunos… car il n’y a pas de raison de balancer les mots français par des termes espagnol sur ce site. Pas de castillannisme s’il vous plaît ! Nous reviendrons sur le barrage plus tard cependant car il est tout de même intéressant (comme tout les barrages j’ai envie de dire) mais à vrai dire, celui-ci n’est pas l’objet initial de ce papier.
Donc voila une ligne brisée, pas à dire, ce n’est pas une ligne droite sur la première photographie. Elle monte, elle descend les cailloux, clairement elle n’est pas une courbe de niveau. Et voila que quelques mètres plus loin, vu de dessus, elle devient impeccable, perds sa brisure pour filer d’un bout à l’autre du barrage telle une ligne d’un court de tennis.
Jamais l’eau ne va suivre cette ligne et ce n’est pas celle-ci qui va l’arrêter ! Si on l’avait voulu ainsi, c’est vue de face que le peintre aurait du tracer son horizontale…
Cette ligne est tout de même étonnante, il n’y en a pas de pareil sur les autres barrages de type poids. Peut-être indique t-elle un niveau maximum moyen à ne pas dépasser, peut-être est-elle un marqueur permettant de voir visuellement et rapidement tout mouvement du barrage (ce serait tout de même inquiétant et très certainement trop tard). Ou alors, ce serait juste une œuvre artistique en adéquation avec la problématique industriel et la peur que tout parte de travers ?