Pour la troisième ascension, l’objectif était de faire le même itinéraire que l’année passée mais en sens inverse : monter au mont Ventoux depuis Malaucène.
N’ayant pas relu mes notes (inexistantes) ni les résumés publiés ici même de la première puis de la seconde ascension, je suis partis sur des temps de parcours bien plus important que ce que j’avais réellement fait. Comme quoi il faut parfois se méfier de ses propres souvenirs !
Je me souvenais d’une sacrée descente sur Malaucène mais surtout d’un retour très long entre Malaucène et Montbrun-les-Bains en 2015. Du coup, afin de ne pas arriver au sommet trop tard, je suis partis dès 7h10 (8h10 ancienne heure) pour 20km de faux plat descendant assez frigorifiant sur la D40 ! J’évite la piégeante D242 en montagne russe afin de me préserver et passe par le village d’Entrechaux, plus bas mais moins hot ! Cette D13 me mène au pied de la fameuse côte 2h10 après mon départ, en ayant ménager ma monture… Enfin je l’espère !
Les choses sérieuses démarrent à 9h20 dès le virage à gauche puis se calme jusqu’à la source du Groseau. Là, on se prends un 7 puis un 9% qui calme. Il ne reste plus qu’à mouliner tranquillement… Quelques portions moins raides permettent d’encaisser les murs à 12% et on finit par se retrouver au kilomètre 11, à mi parcours, déjà ! C’est le bon moment pour se faire doubler pour la première fois, par une mamie en vélo électrique sans casque ! Les cyclistes en combinaisons fluorescentes et vélos carbones, ce sera à partir du kilomètre 12… surtout que je poursuit ma tactique de l’an passée : une pause de 3 à 5min toutes les heures. Manifestement, les autres ne s’arrêtent jamais, sauf un sympathique VTTiste à pneus slicks qui explose peu après m’avoir doublé (mais arrivera en premier tout de même).
Au kilomètre 15, on arrive enfin dans une zone cool, voire plate au niveau du chalet Liotard. Il reste un peu moins de 500m à monter, c’est le dernier moment tranquille. S’ensuivent du 9% puis un très long bord à gauche passant sous le sommet et finissant, enfin, hors de la forêt. Il n’y a plus que deux bords à tirer mais ce final face nord à 8% m’a paru plus facile que celui en face sud (plus de 9%) et surtout moins venté.
Bref, à 12h55 au sommet du Ventoux, j’ai monté ces 21km (1546m de dénivelé, un peu plus de 1600 depuis Entrechaux) en 3h35 (ci-contre, la photographie date de 2014, lors d’une journée plus nuageuse). Après 15min de pause, je file vers Sault les paumes ouvertes en freinage éolien afin de préserver les plaquettes arrières usées… Comme il y a deux ans, le principal tronçon, dans les arbres, est un peu décevant. Le manque de pente et les virages incessants empêchent de foncer ! Bref, 40mn tranquille avant de tourner à gauche pour 40mn de jonction pénard avec Montbrun-les-bains. Il est 14h30 et l’après midi commence à peine !
Au final, la boucle m’a pris 7h20. J’avais l’impression que celle-ci avait été bien plus rapide dans ce sens que dans l’autre alors que je n’ai mis au final que 10min de moins que l’an passé. C’est peut être d’être partis 2h plus tôt qui m’ont fait cet effet !
Bref, un bon mal de fesse en fin de journée mais encore de la marge coté jambe…
Montée par : | Sault (2015) | Malaucène (2016) |
---|---|---|
Montbrun-les-Bains / Sault | 40min | 40min |
Sault / Ventoux | 3h05 | 40min |
Ventoux / Malaucène | 50min | 3h35 |
Pause sommet | 15min | 15min |
Malaucène / Montbrun-les-Bains | 2h40 | 2h10 |
Total : | 7h30 | 7h20 |
J’ai a posteriori quelques doutes sur les temps 2015. La descente vers Malaucène, bien plus raide et bien plus courte en distance, n’aurait peut-être pas du me prendre 10min de plus que celle de Sault. Enfin, la remontée vers Montbrun ne m’aurait pris que 20min de plus que la descente… Certes, il y a aussi des montées dans les deux sens mais globalement, les deux villages ne sont pas à la même altitude – 200m de dénivelé les séparent. Il y a certainement quelques minutes à décaler d’une case vers une autre !
PS : rien d’exceptionnel dans ces temps… Cette année, je n’ai doublé personne et me suis fait doublé par une Ferrari et même un joggeur !