C’est à Lyon que cela se passe ou plutôt dans la banlieue proche, à La Mulatière, petite commune de plus de 6000 habitants au sud / sud ouest de Lyon, à la confluence du Rhône et de la Saône.
Malgré l’autoroute A7 qui coupe la commune des fleuves depuis 1965 et a générer une reconstruction importantes des rives, il reste quelques vieux bâtiments qui ne payent pas de mine de l’extérieur. Presque on hésite à franchir le portail monumental menant à l’arrière cour. Les peintures sont défraîchies par le temps, l’éclairage peut faire peur et pourtant, il y a parfois des trésors dans ces murs…
Nous sommes au 2 rue Stéphane Déchant, dans une ancienne caserne militaire du XIX siècle en décrépitude externe avancée. La bâtisse est énorme, face à cet échangeur autoroutier, avec une vue magnifique sur le nouveau (et ruineux) musée des confluences.
Pourquoi sommes nous là ? Quelle idée nous as fait entrer dans cet édifice ? C’est une autre histoire pour un autre jour…
Profitons juste de la montée au premier étage, et de la descente quelques heures plus tard pour admirer l’élégance de cet escalier en pierre. D’une bonne largeur, il est d’une finesse qui amène rapidement a se poser la question de sa tenue. Il est comme suspendu entre deux étages, tombant d’un palier à l’autre, enchaînant les courbes, sans un accroc. Il est presque impensable que des rangers aient pu fouler ces pierres au pas, en courant, pleines de boues et de cailloux ! La peinture, vieillotte et décolorée pour le fond de l’œil prends avec l’appareil photographique une jeunesse et des éclats inexistants, sans trucage… C’est ainsi qu’on aimerait voir cette cage pour de vrai !
Il n’y a plus qu’à faire un ravalement de façade qui pète pareil et notre nouveau musée, de l’autre coté de la rive, sera bleu d’envie.