Voila bien un couple peinards sous son arbre, un à droite, l’autre à gauche du tronc, selon le point de vu. L’un au dessus, l’autre au dessous selon la gravité. Tout est relatif nous enseigne Poincaré !
Une autre question de relativité, peut-être elle aussi polémique, est la position relative de l’arbre dans l’image. Est-il trop centré, trop à gauche, trop haut, trop trop ? Si vous avez une réponse claire, détaillée et pédagogique, j’attends votre réponse au galop.
Personnellement, j’aime bien dans la composition la grande branche qui tombe et viens chapeauter, mais sans toucher, le petit arbre en arrière plan. J’aime bien aussi que le sol ne soit pas plat et que nous ne soyons pas sur une colline mais sur les contreforts de la Chartreuse. Un arbre seul sur une colline, c’est d’un banal…
Le blanc à l’arrière plan n’est pas forcément du meilleur effet mais difficile d’éliminer la neige des massifs dès le printemps. Heureusement qu’il nous en reste encore un peu malgré le réchauffement climatique. Peut être que dans 20 ans, ce sera mon tour d’être sous l’arbre à lire un livre et que le lointain sera d’un vert foncé presque uniforme. Quelle tristesse seront les images du futur sans cette balance des blancs !