Le comble de la rentrée

Les grandes vacances sont finies, nos galapiats en culotte courte ont repris le chemin des écoles pas toujours motivé de reprendre la position assise face à une copie blanche rayée… Je coupe volontairement et cinématographiquement cette description qui vous aurait sinon tenu en haleine plusieurs pages tel un roman de Flaubert ! Mais maître n’est pas maître qui veut et ainsi l’élève retourne à son pupitre.

Travail : écrire, lire, relire, refaire, jeter, reprendre, recommencer, hurler, déchirer, repartir…

Puis un jour, le roman, la nouvelle, la merveille est là, parfaite au milieu d’une nuée de papier jeter par terre, remplissant la pièce et la corbeille. Mais, car pas de suspens sans mais, tout cela ne pouvait pas se produire sans un élément essentiel : le stylo. Oui, je parle au passé car de nos jours, avec les claviers à touches, plus guère besoin de stylo sauf à être écolier justement…

Et là, bang, même pas encore le 15 septembre 2017 que celui-la est déjà vide ! Un stylo mâchouillé, cassé, qui ne finit pas sa vie, c’est d’un classique. Un stylo qui fuit avec de l’encre plein la trousse, les mains noires bleues vertes ou rouges, c’est d’un classique aussi. Un stylo qui perds sa bille après avoir trop graver sur la chaise ou sous la table, c’est encore d’un classique. Mais un stylo bille qui finit sa vie presque en une seule pièce,transparent comme une grande asperge vide de son encre noire, cela ne m’était pas arrivé depuis des années de rencontrer cela !

 

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