Les péages se suivent mais ne se ressemblent pas. Cette affirmation n’est pas toujours vrai mais elle sonne bien, tel le bruit qui s’associe en général à ce genre d’endroit.
Celui-ci est sur l’une des autoroutes menant à Buenos Aires , un de ceux sur la route en provenance de San Juan et traversant toute l’Argentine d’Ouest en Est. Nous sommes dans la banlieue, entouré de panneaux publicitaires tous plus grands les uns que les autres. Comme chez nous, à la barrière de péage, il faut donner sa dîme. Et plus il y a de monde, plus il y a de voiture et plus le péage est large et prends une emprise titanesque au sol. Et plus il faut goudronner, imperméabiliser les sols et évacuer l’eau en cas de pluie…
Bref, un péage, cela rapporte mais cela coûte (hyper) cher à construire et à entretenir. Les argentins ont trouvé une solution que je n’ai personnellement jamais vu en Europe. Le principe des doubles cabines.
Des doubles cabines ?
Oui, vous avez bien lu. Nous ne sommes pas dans un magasin de fringues mais bien sur une autoroute. L’idée est toute bête. Plutôt que de passer une par une, faisons passer les voitures deux par deux. Ainsi l’emprise au sol et le goudron ne sont pas doublés alors que les capacités elles le sont. Pas complètement car on imagine aisément que deux voitures en moyenne mettent très légèrement plus de temps qu’une mais certainement moins que deux fois une.
On ne trouve pas de double cabine sur toutes les voies. Évidement, les camions et les cars en sont exclus. Seules quelques voies réservées aux véhicules légers (voitures) sont donc équipées et vous devez mettre le montant exact du péage dans le panier. Pas question ici de rendre la monnaie ou de payer par carte bancaire.
Le système semble donc moins évolué que nos systèmes d’abonnement permettant le passage à basse vitesse de la barrière sans s’arrêter mais il est à n’en pas en douter bien plus respectueux de la vie privée des personnes ! Certes on s’arrête et on fait quand même la queue mais au moins on n’est pas tracé par l’œil de plus en plus big brother de nos gouvernants.